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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 19:54

La carte de France des plans sociaux


Frappées de plein fouet par la crise, les entreprises réduisent leurs capacités de production et taillent dans leurs effectifs : 3550 postes supprimés chez Peugeot PSA, 1400 chez ArcelorMittal, 3900 chez Renault, 946 à la Camif, 340 chez Free, 700 chez Pfizer... Pas une semaine ne passe sans que des plans sociaux ne soient annoncés. De la banque à l'automobile, du Nord-Pas-de-Calais au Languedoc-Roussillon, tous les secteurs et toutes les régions sont touchés.

Dans son numéro de janvier, le magazine Capital a enquêté dans tous les bassins d'emplois. Les chiffres font froid dans le dos : déjà 250 plans sociaux ont été annoncés aux salariés. Et inutile d'espérer une embellie prochaine : plus de 130 entreprises, qui connaissent aujourd'hui des difficultés, pourraient venir allonger cette liste dans les prochains mois.

Capital.fr a réalisé la carte de France des plans sociaux. Région par région, découvrez le nombre d'emplois supprimés, le nom des sociétés qui ont réduit leurs effectifs et celles qui risquent de passer à l'acte.


Nombre de suppressions d'emplois en France : 39 576.
Nombre de suppressions d'emplois en Bourgogne : 946.

Société qui ont annoncé un plan social en Bourgogne : Alia - Amora - Apex - Dim - Fruehauf - Gardy - Henkel - Jteck.


Sociétés qui risquent de connaître un plan social en Bourgogne : Aisan Industrie France - Morzyat - Michelin - Tefal.

http://www.capital.fr/Actualite/prolongement-magazine/planssociaux/


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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 15:08
Une question mérite d'être posée : sommes-nous réellement en crise ? Au vu de certains chiffres, le doute n'est plus permis !

IL y a d'abord eu la crise financière internationale et ses retombées sur l'économie. Il y a également eu ces vagues de fermetures et de licenciements qui n'ont pas épargné notre région, dont la plus emblématique concerne l'annonce des 244 licenciements chez Amora à Dijon.
Pourtant, il y a toute une partie de l'économie régionale qui semblait tourner rondement. Du coup, on en venait à douter des effets de la crise tant annoncée.
Malheureusement, les cumulo-nimbus apparaissent bien à l'horizon. Le ciel s'obscurcit rapidement, si on en croit les derniers relevés statistiques fournis par l'INSEE.
Le titre de cette étude de conjoncture économique ne laisse planer aucun doute : « Un troisième trimestre 2008 difficile » d'autant que le premier trimestre avait été marqué par un « franc ralentissement » et que pire encore : « les prévisions pour le quatrième trimestre sont préoccupantes ».
Personne n'est épargné, car l'activité bourguignonne continue de faiblir dans tous les secteurs, même dans la construction qui avait pourtant été dynamique au cours des dernières années et les exportations se réduisent, tandis que la création d'entreprises diminue et que le taux de chômage s'accroît légèrement !
Des prévisions préoccupantes
Dans le style « Vous avez aimé ce troisième trimestre, vous allez adorer la suite », les enquêtes d'opinion réalisées auprès des chefs d'entreprise montrent que c'est toute l'activité industrielle qui a baissé et les carnets de commande continuent de se dégarnir. C'est particulièrement vrai dans le bâtiment, où le gros œuvre, comme le second œuvre sont également touchés.
Dans les travaux publics, l'activité se dégrade fortement.
Plus étonnant, car ce n'est pas toujours l'enseignement qu'on pouvait retirer de certains témoignages recueillis sur le terrain, le commerce de détail continue aussi de souffrir. Le rythme d'activité se replie aussi dans les services.
Tous les secteurs sont touchés
Pour le 4e trimestre 2008, les perspectives de production et de demande dans l'industrie bourguignonne restent orientées à la baisse presque partout.
L'activité des travaux publics continuerait également de s'amenuiser. La chute de la demande inquiète forte ment les entrepreneurs, qui anticipent un début d'année 2009 déprimé.
Le commerce n'est pas mieux loti avec des intentions de commande qui s'annoncent toutes à la baisse, tant dans le commerce de détail que dans le commerce de gros.
Pas étonnant, si on considére le niveau des stocks de vêtements juste avant le début des soldes. On peut penser que la leçon ne sera pas oubliée.
On peut supposer qu'une partie des commerçants qui ne sont pas franchisés ou membres de grandes enseignes feront des commandes moins importantes pour les collections automne-hiver de la fin 2009.
Il y a donc des chiffres qui nous montrent le niveau des baisses at- teint, dans quasiment tous les grands secteurs de l'économie bourguignonne. Il y a aussi les sondages d'opinion des patrons qui témoignent d'une grande morosité.
Ce sont autant de données qui ne peuvent guère inciter à un grand optimisme pour l'année nouvelle qui commence à peine.
Franck BASSOLEIL
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 11:32
Ce sont des photos de l'exposition "Il n'est de moutarde que de Dijon", qui retrace l'histoire de la moutarde et de l'entreprise Amora-Maille et qui tient place dans le salon Apollon du Palais des Ducs de Bourgogne jusqu'au 31 Janvier 2009. Cette exposition permet aussi de montrer le lien qui uni les dijonnais à Amora. En effet cette marque a son usine le long du Canal de Bourgogne, quasiment au centre ville et fait partie de la vie des Dijonnais.









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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 11:28

Lors de ses vœux télévisés, le Chef de l’Etat a prétendu que « l’année 2008 à été dure pour tous les Français. » C’est un mensonge, les possédants, eux, n’ont jamais été aussi riches. Et ils profitent de la crise pour s’enrichir. Il est temps de changer de politique. Et de miser sur une relance sociale...

  •  La crise frappe dur

Après le krach financier de l’automne dernier, les retombées sociales sont lourdes. Les plans sociaux succèdent aux plans sociaux, partout il n’est question que de chômage technique ou de chômage tout court, de « dégraissage », de licenciements.

On parle de 300 000 suppressions d’emploi en France entre le dernier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009. Le BIT ( Bureau international du travail) chiffre à 20 millions le nombre supplémentaire de chômeurs dans le monde. Aux États-Unis, on a supprimé 700 000 postes de travail pour le seul mois de décembre ! Partout, les jeunes sont les premières victimes de ce cataclysme ; partout, la précarité et l’appauvrissement se généralisent. Et la crise s’étend dans tous les domaines de la vie sociale, risquant de provoquer de terribles catastrophes. Emploi, santé, logement, école... tout peut basculer.

  •  2008 a été une année des profits records

Il est bon de rappeler, comme le faisait la revue « Capital » de novembre dernier, que les grands patrons ont touché ces derniers mois un véritable « jackpot ».
Des exemples à la pelle :
Gérard Mestrallet, Pdg de Suez qui vient de fusionner avec Gdf, a empoché 12 millions d’euros grâce à ses stock-options ;
Vincent Bolloré, à la tête de multiples entreprises dont Havas, et qui prête volontiers son yacht à notre président en cas de besoin, a palpé 20 millions d’euros ;
l’assureur Jean-Pierre Thierry (Allianz-Agf) encaisse 23 millions d’euros.
François pinault (PPR, Fnac, Gucci, Saint Laurent, Vinci, Bouyghes) est presque en tête avec 259 millions d’euros.
Il est battu toutefois par Bernard Arnault (pdg et actionnaire principal de LVMH) qui arrive bon premier avec 376 millions d’euros.

  •  Alors, ils connaissent la crise, eux ?

Et que dire des firmes du CAC 40 qui ont engrangé en 2008 des bénéfices record. Elles ont fini l’année avec des résultats supérieurs en moyenne de 12% par rapport à 2007 et des profits en hausse sur 2007 de 2,2 milliards d’euros (Étude Cabinet PWC pour Le Monde).

Et que dire des Français soumis à l’impôt de solidarité sur la fortune ? En 2008, ils sont 20 000 de plus à payer l’impôt (548 000 au lieu de 527 000 en 2007). Alors ? Qui disait que la crise était dure pour tout le monde ? En vérité, comme dans un mécanisme de vases communicants, c’est en pressurant le plus grand nombre que la minorité de possédants prospère.

  •  Plus scandaleux encore

Non contents d’amasser des sommes colossales, nombre de patrons prennent prétexte de la crise pour opérer des réduction d’effectifs, des dispositifs de chômage technique, des arrêts de missions d’intérim sans la moindre justification. Arcelor-Mittal, PSA, Unilever : ces groupes solides licencient, ferment, cassent, restructurent au nom d’une rentabilité financière qui est justement à l’origine de la crise. On connaît l’exemple de l’entreprise américaine Molex qui, à Villemur (Haute Garonne), dégage pourtant un solide bénéfice mais que l’on ferme pour la délocaliser en Slovaquie. Idem pour Hewlett-Packard qui prospère tout en supprimant 9000 emplois en Europe. Ou Amora-Maille en Bourgogne (Unilever). A chaque fois, la crise a bon dos. En vérité, les directions ont fait le choix des actionnaires, grassement rétribués, contre les salariés, sacrifiés.

Depuis Maastricht, la liberté totale de circulation des capitaux et des marchandises ne pouvait que conduire à cette catastrophe. La thèse valorisée à l’OMC (Organisation mondiale du Commerce), au FMI (Fonds monétaire international), à Bruxelles, au gouvernement selon laquelle l’encouragement des riches à être toujours plus riches permettrait de tirer tout le monde vers le haut est fausse. C’est l’exact contraire qui se produit. Les avocats du capitalisme mènent le monde à l’abime. Il est temps de taxer la spéculation et les mouvements de capitaux spéculatifs, il est temps de fermer les paradis fiscaux, urgent que l’argent aille aux salaires, à l’emploi et aux systèmes publics de sécurité sociale. Il est temps de lancer un grand débat pour dépasser le capitalisme.

Il est temps d’œuvre à une grande relance sociale.

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 11:15

Hervé Laureau, p-dg d'Amora-MAILLE
Pour Hervé Laureau, ici au centre, « mener une restructuration maintenant est un acte responsable »
Pour Hervé Laureau, ici au centre, « mener une restructuration maintenant est un acte responsable »

Reclassements des salariés, nouvel emploi à salaire égal, coulisses de la plate-forme de Fauverney et « cynisme » de la direction, Hervé Laureau, P-DG d'Amora-Maille a, hier, longuement répondu à nos questions.
LE Bien public.- Avec 244 suppressions de postes, votre plan de restructuration d'Amora-Maille a fait grand bruit. Comment le justifiez-vous aujourd'hui, alors que les chiffres prouvent qu'Amora-Maille fait des profits ?
Hervé Laureau.- Tout d'abord, il faut préciser que les profits de nos sites sont limités. Pour 2008, et pour les trois sites bourguignons cumulés, ils sont estimés à 6,2 M d'euros. Par ailleurs, chaque année, Unilever France verse à Amora-Maille un revenu pour avoir le droit de commercialiser ses produits. En 2007, ce loyer correspond à 31 millions d'euros, mais il n'a aucun rapport avec l'organisation industrielle. Nous avons fait le choix de recentrer nos activités à Chevigny pour en faire un site le plus compétitif possible. Aujourd'hui, notre organisation de production en trois sites fait que plusieurs de nos produits souffrent énormément de la concurrence. Mener une restructuration maintenant est également responsable car attendre ne ferait que la repousser et la rendre encore plus lourde en suppression de postes.

150 postes réservés chez FM Logistic à Fauverney

LBP.- La question des reclassements est devenue centrale…
H. L.- Notre objectif est que chacun des salariés d'Amora retrouve un emploi. Cela nous oblige à identifier le plus de solutions possible. Elles sont déjà nombreuses : les 150 postes que doit nous réserver FM Logistic sur sa future plate-forme de Fauverney, des reclassements dans d'autres usines du groupe Unilever, ou encore d'autres alternatives comme cet actuel sous-traitant qui devrait récupérer notre activité produits frais. Aujourd'hui, nous en sommes à 250 solutions de reclassement identifiées.
Mais nous ne pouvons obliger personne à accepter nos propositions. Nous nous sommes donc également engagés à accompagner tous ceux qui voudraient chercher un autre type d'emploi.
LBP.- Concernant la plate-forme de Fauverney, FM Logistic vient d'annoncer qu'elle allait supprimer, d'ici 2010, près de 500 emplois sur son site de Woipy, près de Metz. Cela remet-il en cause son installation en Côte-d'Or ?
H. L.- Je ne le pense pas car elle n'a pas prévu d'installer à Woipy les mêmes métiers qu'à Fauverney. A Woipy, il s'agit d'assemblage et de mise sous blister pour Hewlett-Packard. A Fauverney, ce sera d'une part de la préparation et de l'expédition de palettes et d'autre part de conditionnement de nos lots promotionnels.
De plus, la participation financière d'Unilever France à l'installation de cette plate-forme inclut obligatoirement que 150 des 250 à 300 emplois créés par FM Logistic soient réservés à d'anciens salariés Amora.
LBP.- Après l'annonce du plan de restructuration, il s'est également murmuré qu'Unilever était directement à l'origine de la plate-forme de Fauverney, et avait donc prévu de longue date la suppression de 244 postes chez Amora…
H. L.- Lors du comité central d'entreprise de mai 2008, j'ai annoncé que nous avions besoin d'une nouvelle capacité de stockage de 15 000 palettes et qu'elle serait installée sur la plate-forme de Fauverney. C'est tout. Ensuite, la restructuration a pris forme et le dispositif de reclassement sur Fauverney a été complété. Mais ce n'est certainement pas nous qui avons convaincu FM Logistic de s'installer ici.

La question des salaires fait partie de la négociation

LBP.- Etes-vous d'accord avec les syndicats pour dire que la situation de son bassin d'emploi rend encore plus sensible le site d'Appoigny ?
H. L.- Oui et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai pris l'engagement de trouver un repreneur industriel pour ce site, afin de retrouver 40 emplois sur les 77 que compte aujourd'hui cette usine. Pour cette re- cherche, nous nous sommes attaché les services d'un cabinet qui a déjà travaillé sur d'autres restructurations dans cette zone géographique et qui a donc une très bonne connaissance du bassin d'emploi.
LBP.- Concernant les reclassements se posera aussi la question du nouveau travail à salaire égal…
H. L.- Nous n'avons pas encore abordé avec les représentants syndicaux la négociation du Plan de sauvegarde des emplois (PSE). Mais nous nous sommes d'ores et déjà engagés à aborder cette question des salaires. Elle fait entièrement partie de cette négociation.
LBP.- Enfin, les représentants syndicaux vous ont trouvé « cynique » quand vous avez décidé de communiquer à grande échelle avec la phrase « La moutarde de Dijon reste à Dijon » alors qu'elle est en fait produite à Chevigny…
H. L.- Mais Chevigny-Saint-Sauveur, c'est le Grand Dijon ! Pour moi, que ce soit à Longvic, Dijon ou Chevigny, ce n'est pas le plus important. Il n'y a que quelques kilomètres d'écart. Ce qui est capital, c'est qu'aujourd'hui, nous sommes les seuls à fabriquer de la moutarde de Dijon à proximité de Dijon ».
Propos recueillis par Frédéric JOLY


Réagissez
  • voici la plus belle ... belle fourchette - 11/01/2009
  • voici la plus belle photo,(...) ils ont gagné une bataille de la communication, celle de faire croire que nous allons êtres tous reclassés, mais dijonnais, rêveillez vous! c'est du baratin! que des mensonges, et encore des mensonges, seule l'anpe est la vérité tout simplement! et rien d'autre... je suis comme mes collèges, écoeuré (...)

  • Mais que ferait-on ... encolère21 - 10/01/2009
  • Mais que ferait-on sans FM ?????????????

  • QUE DES MAGOUILLES. ... jaja - 10/01/2009
  • QUE DES MAGOUILLES.

    De qui se moque t'on? Puisque des emplois pour des autres usines ont été promis à FM Logistic.

    Il y aura t-il de la place pour tout ses salariés licenciés de plusieurs entreprises.

    Mais pour CHEVIGNY les emplois pour combien de temps?

  • Comment peut-on avoir futur licencié d'Amora - 10/01/2009
  • Comment peut-on avoir confiance à des personnes qui nous racontent que des mensonges depuis le rachat par Unilever?

    Nouvel emploi à salaire égal de la Tchéquie ou de la Pologne Mr Laureau ?

    Si vous voulez péréniser Chevigny, alors gardez l'ensemble des process et des lignes de conditionnements de l'usine de dijon.

    Quand à l'investissement d'Unilever sur FM logistic, il suffit de regarder le centre d'innovation (8 millions d'€)qui va etre rasé 5 ans plus tard!!!

  • Pour combien de temps le Poison violent - 10/01/2009
  • Pour combien de temps le reclassement ?

  • on se moque de qui!!retro ^salarié amora - 10/01/2009
  • on se moque de qui!!retrouver le meme salaire:reparlons en dans deux ans.Etla moutarde j imagine que dans quatre ans elle ne sera plus sur chevigny.

    PATRON VOYOU....OUVRIER JOUJOU!!!!eric H

    Le Bien Public,samedi 10 janvier 2009
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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 08:50
Image qui sera une réalité Quai Nicolas Rollin,
sur le site d'Amora-Maille à Dijon dans quelques mois.
On a le droit d'être en rogne !!!


La Moutarde de Dijon se fera dans le Grand Dijon et non plus à Dijon.
http://www.m6info.fr/cms/upload/docs/image/jpeg/beton_defectueux_destruction05.jpg

Suivant !!!





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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 08:45
L'intersyndicale Amora-Maille a été reçue, hier, à Paris par un conseiller de Christine Lagarde, ministre de l'Economie. Un rendez-vous dont elle est sortie déçue mais toujours mobilisée.

L'intersyndicale CFDT-FO Amora-Maille ne désarme pas. Hier, c'est de nouveau à Paris qu'elle est allée défendre les 244 postes menacés par le projet de restructuration du groupe Unilever, prévoyant notamment la fermeture des sites de Dijon et Appoigny (Yonne).
Les quatre délégués syndicaux Bernard Deschamps, Sylvain Pépin, Jean-Pierre Cordier et Patrick Dubois ont en effet retrouvé dans la capitale Christian Claude, secrétaire national de la fédération agroalimentaire de la CFDT et Christian Crétier, son homologue de Force ouvrière.
« Nous tenons parole »
Après une réunion de préparation le matin, la délégation a été reçue pendant un peu plus d'une heure au ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi par un conseiller de la ministre Christine Lagarde.
« Nous avions promis de solliciter les plus hauts niveaux de l'Etat. Nous tenons parole », résume Jean-Pierre Cordier. « Nous avions besoin de savoir clairement si les pouvoirs publics pouvaient empêcher la fin de l'activité à Dijon et Appoigny. La réponse a été négative, d'autant que d'autres cas similaires ont précédé celui d'Amora, ceux de LU ou Arcelor Mittal par exemple. » Le conseiller de la ministre a tout de même assuré la délégation syndicale qu'il pouvait « l'aider d'une autre façon, par exemple en insistant auprès de la direction pour le reclassement des salariés ».
« Il était également d'accord avec nous pour avoir une attention toute particulière sur le récent Pôle de recherche et de développement et sur le site d'Appoigny où le bassin d'emploi est dans une situation très difficile », souligne pour sa part Sylvain Pépin.
« Esclavage moderne »
Si elle ne « baisse pas les bras », l'intersyndicale reste particulièrement remontée face à un plan de restructuration dont certains aspects inspirent à Jean-Pierre Cordier les mots d'« esclavage moderne. Il est insupportable d'écouter la direction dire que son plan de suppression de postes va lui permettre d'économiser près de 13 M d'euros utilisés ensuite pour faire de la pub et du marketing sur des produits de marque Amora-Maille…, dont 35 % sont ou seront bientôt faits à l'étranger. Je ne comprends pas non plus que le chef de l'Etat lui-même tienne des propos très durs sur les patrons voyous et qu'ensuite on laisse de grands groupes comme Unilever supprimer aussi brutalement plus de 200 postes. Mais sur ce point précis, le conseiller de Mme Lagarde nous a répondu que le plan d'Unilever était prévu de longue date et qu'il n'y avait donc pas d'amalgame à faire avec les propos de Nicolas Sarkozy ».
La « coquille vide » de Fauverney
L'intersyndicale ne croit guère plus à la reconversion des emplois Amora sur la plate-forme FM Logistic à Fauverney, « une coquille vide » selon Sylvain Pépin, « d'autant que FM Logistic a annoncé en décembre qu'elle allait supprimer d'ici à 2010 la quasi-totalité de ses 489 emplois de sa plate-forme de Woippy, près de Metz. Comment pourrait-elle alors créer des postes en Côte-d'Or ? Il y a là, au minimum, une curieuse anomalie ».
L'intersyndicale compte désormais s'inscrire pleinement dans la journée nationale d'action sociale du 29 janvier.
Le blocage des trois sites de production bourguignons est clairement envisagé.
« A force de se sentir écouté nulle part, le ton va forcément finir par monter », conclut Jean-Pierre Cordier.
Frédéric JOLY
Le bien Public,le 08 janvier 2009
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 21:55
CCE du 06 janvier 2009

Le premier CCE de procédure s'est réuni le 06 janvier.
Tous les points à l'ordre du jour ont été traités.

                  1. Approbation du procès verbal de la réunion du 20 novembre 2008.

                  2. Livre IV
-Justification détaillée du projet AM SI.
- Présentation du projet industriel et en particulier du développement de l'usine de Chevigny Saint Sauveur.
- Point sur le projet logistique.

                  3.Livre III
-
Nomination d'un expert.

                  4. Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)
Ce point a été évoqué mais non approfondi à la demande des organisations syndicales.
Nous avons néanmoins spécifié :
- la possibilité de mise en place d'un Espace Info Conseil qui pourra aider ceux qui le souhaitent à travailler sur le projet personnel,quel qu'il soit.
- Tout projet individuel à mettre en oeuvre avant la fin de négociation du PSE si accord du CCE serait examiné avec le service Ressources Humaines.
- Les dates possibles d'entretiens individuels de positionnement pour les salariés d'Appoigny,du Centre Logistique et de Dijon.Celles-ci peuvent intervenir après la procédure de consultation,la troisième réunion de CCE étant prévue le 18 février 2009.
- Nous avons précisé que les notifications de licenciement ne seraient pas effectives avant le 1ier juillet 2009 sauf pour ceux qui auraient déjà trouvé une solution avant cette date,et que tout salarié n'ayant pas mis en oeuvre un projet personnel et ayant accepté la proposition de congé de reclassement ne sortirait pas des effectifs de l'entreprise avant le 1ier janvier 2010.
- Le plan de Sauvegarde de l'Emploi fera l'objet d'une négociation spécifique avec les organisations syndicales dans les prochaines semaines.

La prochaine réunion de CCE aura lieu le 28 janvier 2009.


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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 10:36
Le Comité central d'entreprise d'Amora a examiné le projet de réorganisation de la production présenté par la direction

Nouvelle étape dans le processus de fermeture des usines Amora de Dijon et d'Appoigny. Le Comité Central d'Entreprise examinait mardi 6 janvier le projet de réorganisation de la production présenté par la direction.

Le CCE devra ensuite examiner les mesures d'accompagnement social; le tout devrait durer plusieurs mois, dans une atmosphère sociale qui pourrait se durcir.

 

Vidéo France3 Bourgogne.

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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 10:23
Quatre représentants de l'intersyndicale FO-CFDT sont reçus aujourd'hui mercredi 07 à 15 heures au ministère de l'Economie, à Paris, par Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'Emploi et Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de l'Industrie et de la Consommation.
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