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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 11:12

CONSOMMATION - Le responsable pour l'Europe du géant anglo-néerlandais Unilever affirme veut adapter sa stratégie en Europe...

Le responsable pour l'Europe du géant anglo-néerlandais de l'agroalimentaire et des cosmétiques Unilever affirme dans un entretien paru lundi voir «la pauvreté revenir» sur le continent, et veut adapter en conséquence sa stratégie.

 

«La pauvreté revient en Europe», a déclaré Jan Zijderveld au quotidien allemand Financial Times Deutschland, ajoutant: «Si un Espagnol ne dépense plus en moyenne que 17 euros quand il fait les courses, je ne vais pas lui proposer un paquet de lessive qui coûte la moitié de son budget».

 

Jan Zijderveld dit vouloir s'inspirer désormais en Europe des méthodes utilisées par Unilever dans les pays asiatiques en développement, en vendant des produits meilleur marché car en plus petit conditionnement.

 

«Celui qui s'en sort ici y arrivera partout»


«En Indonésie nous vendons des échantillons individuels de shampoing pour 2 à 3 centimes pièce et pourtant nous gagnons de l'argent», dit le responsable en Europe d'un groupe chapeautant des marques telles que Dove (savon), Magnum (crème glacée), Knorr (épicerie) ou Cajoline (adoucissant).

 

Le Financial Times Deutschland rapporte qu'Unilever a par exemple commencé à vendre en Espagne de petits paquets de lessive ne permettant de faire que cinq machines.

 

«Les marchés en Europe sont un peu les Jeux olympiques de la distribution: le plus difficile! Celui qui s'en sort ici y arrivera partout», a déclaré Jan Zijderveld.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 16:43
Paul Polman, PDG d'Unilever.
Paul Polman, PDG d'Unilever. 

INTERVIEW - Le patron du géant anglo-néerlandais des biens de consommation appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités sur le dossier sensible de la fermeture de l'usine Fralib de Gémenos, berceau de la marque Éléphant.

 

LE FIGARO. - Êtes-vous prêt à favoriser la reprise d'une activité de thé sur le site de Gémenos?

Paul POLMAN. - Nous avons dû fermer l'usine car nous souffrons d'importantes surcapacités de production de thés et d'infusions en Europe. Nous sommes maintenant arrivés à une solution responsable. Nous avons montré pendant deux ans une véritable ouverture au dialogue. Le plan social a été validé par les tribunaux, nous avons offert à tous les salariés la possibilité de travailler sur l'un de nos autres sites en France aux mêmes conditions, et nous avons cédé des machines pour un euro symbolique. Je suis convaincu que nous sommes allés bien au-delà de nos obligations légales, cela a coûté très cher. C'est très clair, le dossier est clos. Mais l'équipe française a toute ma confiance. On ne fera pas plus. Il n'est pas question de céder la marque Éléphant ou de sous-traiter des volumes. Si la France ne respecte pas ses lois, cela fera peser un risque sur les investissements en France.


Pendant la présidentielle, François Hollande s'est prononcé pour une loi encadrant les fermetures d'usines et s'est dit favorable à ce qu'Unilever cède gratuitement la marque Éléphant.

Certaines déclarations peuvent faire peser des incertitudes sur des investissements en France. J'ai appris à dissocier les mots des hommes politiques prononcés à chaud de leurs actes. Quand nous investissons dans une usine en France et créons des emplois, comme nous le faisons à Compiègne, est-ce que le gouvernement nous donne une marque en échange?


Que feriez-vous si le gouvernement français proposait une loi obligeant les groupes fermant une usine à céder une marque?

C'est au gouvernement de décider ce qu'il veut faire et de prendre ses responsabilités. Nos marques, comme Dove, Knorr, Magnum ou Signal, sont mondiales. À Cuba et en Corée du Nord, les marques ne sont pas protégées. Je ne suis pas certain que cela profite aux économies de ces pays.


Des pressions du gouvernement pourraient-elles avoir un impact sur les investissements en France?

Certains de mes homologues se posent la question, et j'observe que les investissements étrangers directs en France ont baissé ces derniers mois. Cela n'est pas le cas pour Unilever. La France reste un pays où nous souhaitons continuer à investir. Mais il faut avoir la possibilité d'adapter nos capacités de production. C'est important pour la France d'avoir un environnement acceptable. Si le pays manque de compétitivité, ses citoyens en pâtiront. Nous avons décidé d'investir plus de 20 millions d'euros dans notre usine de dentifrice à Compiègne et d'y créer vingt et un CDI. Cette usine, qui exportera 60 % de sa production vers l'Europe, a reçu des volumes provenant d'une usine fermée aux Pays-Bas, et d'autres rapatriés de Slovaquie. Pour réaliser cela, nous avons eu moins de problème qu'à Gémenos.


Certains trouvent choquant qu'un groupe rentable ferme une usine qui ne perd pas d'argent.

Pour qu'une société reste vivante et crée de l'emploi, elle doit toujours s'adapter à un monde qui change et pouvoir fermer des usines non compétitives. La rentabilité permet de verser des dividendes à des fonds de pension, et donc de payer les retraites, puisque les fonds investissent en Bourse. Puisque M. Hollande veut baisser l'âge de la retraite, il doit aussi penser à cela. Quand on fait des bénéfices, on paye aussi des impôts. Dans beaucoup de grands groupes, la rentabilité en Europe est inférieure à celle enregistrée dans le reste du monde.


Quelles sont les solutions pour que la France renoue avec la croissance?

Il faut sortir de l'idéologie. Tous les pays d'Europe sont confrontés au problème. Les gouvernements doivent réduire leurs dépenses. Ils doivent trouver des moyens de favoriser la création d'emplois privés. La France doit se concentrer sur des mesures concrètes pour être plus compétitive. Nous avons confiance en la France. Nous devons disposer de la flexibilité pour effectuer les changements dont nous avons besoin. Partout en Europe, nous nous battons chaque jour pour les consommateurs. En Grèce, au plus fort de la crise, nous avons racheté une société de glace. Nous aimerions trouver un climat positif en France. Nous devons nous assurer que la croissance d'Unilever est compétitive et durable. Je sais que le nouveau gouvernement français est altruiste et je ne peux que l'inviter à travailler avec des groupes comme Unilever sur les grands enjeux sociétaux et environnementaux auxquels nous serons très bientôt tous confrontés à l'échelon planétaire. Par exemple, dans le domaine de la sécurité alimentaire, dans le cadre du G20, j'ai beaucoup travaillé avec Bruno Le Maire sur les risques de pénurie liés aux problèmes d'agriculture et je me suis engagé contre la spéculation financière sur les matières premières et plus récemment à Rio contre la déforestation illégale.

«En Europe, les charges sur les salaires sont trop élevées»


Unilever affiche une croissance supérieure à celle de ses principaux concurrents. Comment expliquez-vous cette performance?

Cinquante-cinq pour cent de notre chiffre d'affaires sont réalisés dans les pays émergents, où notre croissance est supérieure à 10 % pour le sixième semestre consécutif. Elle a ­atteint 11 % sur la première moitié de l'année. Au total, la croissance de nos ventes est assez bonne (7 % sur le ­semestre) et nous l'observons dans toutes les zones géographiques et dans toutes les catégories de produits. C'est le résultat du nouveau modèle de croissance durable d'Unilever. Au-delà d'une bonne couverture géographique, nous profitons de notre politique d'innovation, avec 30 % de nos ventes réalisées avec des produits lancés depuis moins de deux ans, et du déploiement de l'ensemble de notre gamme dans les pays où nous sommes présents ; nous venons ainsi de lancer Magnum aux États-Unis, Dove en Chine et les shampooings Alberto Culver au Brésil.


Pourtant, vos ventes ont baissé de 2,2 % en Europe au deuxième trimestre.

Notre défi, c'est l'Europe, où les coûts augmentent et où les consommateurs ont moins d'argent. Cela dit, c'est sur l'ensemble du semestre qu'il faut analyser nos performances. Notre chiffre d'affaires y a progressé de 1,1 %. Nous sommes assez peu dépendants des pays de l'Europe du Sud. Grèce, Italie et Espagne ne représentent que 4 % de nos ventes. Mais nous devons travailler plus et maîtriser nos coûts pour rester compétitifs.


Comment l'Europe peut-elle retrouver de la croissance?

Il faut que l'Europe soit plus compétitive. Sinon, j'ai vraiment peur pour la cohésion sociale dans le sud de l'Europe, où 50 % des jeunes sont au chômage. L'Europe baisse ses dépenses de recherche et développement, d'éducation et d'infrastructure. En 2015, 200 millions de Chinois seront connectés à la fibre optique ; en Europe, on n'en sera même pas à la moitié. L'Europe doit aussi s'attaquer au défi de la compétitivité de l'emploi, avec des charges sur les salaires souvent trop élevées. La crise monétaire est un symptôme des problèmes de l'Europe, elle n'en est pas la cause… La pression des charges sur le travail nous fait perdre du terrain en matière de compétitivité par rapport aux fabricants de marques de distributeurs. Si l'Allemagne est désormais plus compétitive au niveau mondial, c'est grâce à la modération des hausses de salaires pendant dix ans. Les pays nordiques, eux, investissent toujours plus en recherche et en éducation. Unilever continue à investir en Europe, nous sommes le deuxième groupe en nombre de brevets déposés. Nous ne voulons pas que nos activités baissent.


Que signifie la croissance durable, que vous mettez en avant?

C'est tout l'enjeu du Plan Unilever pour un mode de vie durable lancé en 2010 et qui vise à aider plus d'un milliard de personnes à agir pour améliorer leur santé et leur bien-être, à diviser par deux l'empreinte environnementale de nos produits et à avoir 100 % de l'approvisionnement de nos matières premières agricoles d'origine durable. Aujourd'hui, 24 % de nos matières premières agricoles proviennent déjà de l'agriculture durable, contre 14 % en 2010 (+ 71% en un an seulement). Nous avons des objectifs ambitieux et des engagements forts qu'aucune autre entreprise n'a jamais pris et restons fidèles à l'image de nos pères fondateurs. Je suis convaincu que les entreprises privées qui sont responsables et qui apportent ainsi leur contribution à la société seront les seules gagnantes, au final.

 

lien : http://www.lefigaro.fr/societes/2012/08/20/20005-20120820ARTFIG00183-fralib-la-colere-du-pdg-d-unilever-contre-la-france.php

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 19:54

INFO LE FIGARO - Jean-Pierre Jouve propose de s'associer aux salariés pour reprendre l'usine d'Unilever, à condition que le groupe lui cède la marque Elephant. Une condition inenvisageable pour la multinationale.

Nouveau candidat à la reprise de l'usine Fralib de Gémenos (13). «Je suis prêt à investir 15 millions d'euros pour relancer la marque Elephant, recruter de 30 à 60 personnes en plus des emplois industriels, et investir en médias», assure au Figaro Jean-Pierre Jouve, ancien directeur commercial de Lustucru.

Cet ancien chef d'entreprise, qui revendique vingt ans d'expérience dans l'agroalimentaire (Kraft Foods, Sara Lee…), propose «une solution franco-française pérenne pour l'usine qui visera à produire et distribuer du thé à la marque Elephant». «Ce serait la sortie la plus honorable pour Unilever plutôt que de faire disparaître à terme Elephant au profit de sa marque internationale Lipton», ajoute Jean-Pierre Jouve, convaincu qu'un projet 100% marque de distributeur (MDD) est voué à l'échec en deux ans.

Il annonce avoir levé des fonds auprès d'investisseurs privés, «bons connaisseurs du secteur», et assure que «l'entreprise serait rentable dès la première année». Il parie sur une production de 2000 tonnes à horizon trois ans, contre 750 tonnes avant l'arrêt des machines.

Ce candidat a fait connaître ses intentions par courrier il y a trois semaines à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et dit être en contact régulier avec son cabinet.

«Ce serait la sortie la plus honorable pour Unilever»

Ce projet s'ajoute à celui de Sibell, qui produirait des chips MDD, et à celui des salariés de Fralib, regroupés au sein d'une coopérative (Scop), qui revendiquent aussi la cession de la marque Elephant. Jean-Pierre Jouve souhaite s'associer au projet des salariés. «Le projet de M. Jouve, qui permet de pérenniser l'entreprise, est bien compatible avec celui de la Scop, déclare Gérard Cazorla, secrétaire (CGT) du comité d'entreprise du site. Mais nous étudions tous les scénarios».

Reste qu'Unilever, qui a proposé jeudi d'allouer 12 millions d'euros pour tourner la page, n'a pas changé de position. «Il n'y aura pas de cession de volumes ni de la marque Elephant. Le débat est clos», répète une porte-parole du groupe.

Vendredi, l'usine Fralib, occupée depuis deux mois par les salariés, a reçu la visite du cabinet Performance International, qui représentait deux candidats à la reprise, un investisseur chinois et un distributeur français, selon nos informations. Ces derniers doivent maintenant chiffrer leurs projets et faire connaître leurs intentions au cabinet d'Arnaud Montebourg. Le ministre devra ensuite choisir quel projet viable il souhaite soutenir.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 09:42
Manifestation des ouvriers de Fralib

La filiale propose de céder pour un euro symbolique à la CUM de Marseille des machines de l’usine d’une valeur de 7 millions d’euros. Crédit Photo : Pierre Schipman/PHOTOPQR/LA PROVENCE


Le groupe attend que le ministre décide de l’avenir de l’usine. Ce dernier a besoin de temps.

«Le débat est clos. Nous avons montré beaucoup d’écoute pour permettre au dialogue de se développer, il faut que chacun revienne à la raison.» Deux ans après l’annonce de la fermeture de Fralib, l’usine Éléphant de Gémenos (Bouches-du-Rhône), Bruno Witvoët, patron d’Unilever France, tape du poing sur la table. Il a écrit le 13 juillet à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif. Un courrier auquel ce dernier n’a pas encore répondu.

L’usine est occupé depuis deux mois par des syndicalistes, et Bercy tente de trouver une solution pour son avenir. Pour le moment, deux projets s’opposent. L’un, soutenu par Unilever, Leclerc et Système U, est celui de Sibell, une PME qui souhaite y produire des chips. L’autre, porté par des salariés, consiste à poursuivre une production de thé sous forme de coopérative (Scop). Les syndicats assurent que leur projet est viable, à condition qu’Unilever cède la marque Éléphant pour un euro à la Scop et lui accorde un contrat de sous-traitance. Unilever refuse ces conditions et soutient, avec Leclerc, Système U et la CCI de Marseille, que ce projet n’est de toute façon pas viable. «Même si nous ne croyons pas au projet de Scop, nous sommes prêts à mettre 12 millions d’euros sur la table pour y contribuer», assure Bruno Witvoët. Unilever propose de céder pour un euro symbolique à la Communauté urbaine de Marseille (CUM) des machines d’une valeur de 7 millions d’euros et d’indemniser les salariés qui renonceraient aux actions en justice, à hauteur de 65.000 euros par personne. Si 78 salariés sur 103 sont prêts à adhérer au projet de Scop, la somme avoisinerait les 5 millions d’euros.

«C’est un élément nouveau de nature à faire aboutir le projet de Scop, estime Eugène Caselli, président de la CUM. Ce dernier refuse pourtant à la fois de répondre à l’offre de rachat des machines et de conclure son projet d’acquisition du terrain où est implanté Fralib, renvoyant Bercy à sa responsabilité de décider de l’avenir du site. «Pas question de renoncer aux actions en justice, réplique de son côté Gérard Cazorla, délégué CGT. Cela fait 660 jours qu’on lutte. On ira jusqu’au bout.»

Pour compliquer encore le dossier, le patron de Sibell assure que son «projet est jugé le plus viable économiquement par le gouvernement» et fixe un ultimatum pour la fin juillet. «Je dois passer mes commandes de machines en septembre si je veux distribuer mes chips début 2014», prévient-il. Et Unilever doit rendre l’usine d’ici à la fin septembre. Reste à déloger ses occupants. «En France, nous sommes dans un État de droit, déclare Bruno Wit­voët. Je ne peux pas imaginer que l’État s’oppose à faire appliquer la loi.»

Deux autres candidats

La balle est donc dans le camp d'Arnaud Montebourg. Mais ce dernier est beaucoup moins pressé. Le dossier est plus sensible politiquement qu’économiquement, et le pouvoir exécutif cherche avant tout à sauver la face. Pendant la campagne électorale, François Hollande s’était en effet engagé à «sauver» Fralib.

S’il refuse de le reconnaître, Arnaud Montebourg est conscient que le projet de Scop n’a pas d’avenir. Le plus dur reste à le faire comprendre aux syndicats, persuadés de son soutien. Pour faire passer la pilule, il devra retoquer le projet de Sibell et trouver une troisième voie acceptable pour la CGT. Selon nos informations, son cabinet a reçu deux lettres d’intention de repreneurs potentiels prêts à produire du thé sur le site, dont une société chinoise. Ces candidats visiteront l’usine ce vendredi.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 18:21
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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 11:21

La musique de la pub Amora qui s'intitulle : "Happy Together" et interpreté par le groupe The Turtles

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 12:31

images03.jpgNabil Lahrichi, directeur du site Amora Maille de Chevigny-Saint-Sauveur nous annonce à l'instant la signature du protocole de sortie de grève. "Nous regrettons ce mouvement qui s'est déclenché sur un malentendu" a-t-il expliqué. Les salariés avaient quelques inquiétudes quant au calcul de revalorisation des salaires. Chacun d'entre eux bénéficiera d'une augmentation de 2,3%. "C'est supérieur à la moyenne des trois dernières années" a-t-il précisé. Le surcoût de la mutuelle est pris en charge par l'employeur, la prime de panier a été revue à la hausse et un restaurant d'entreprise sera inauguré en avril.

 

Les négociations se sont passées dans le calme avec une écoute mutuelle des partis présents. Nabil Lahrichi confirme que le travail devrait reprendre dans l'heure. Toutes les chaînes devraient retrouver leur rythme de croisière dès lundi selon le dirigeant qui confirme que des accords signés ont permis d'entériner les changements proposés.

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 12:16

 

Le mouvement de grève à l'usine Amora-Maille, de Chevigny-Saint-Sauveur, a duré moins de 24 h

Le mouvement de grève à l'usine Amora-Maille, de Chevigny-Saint-Sauveur, a duré moins de 24 h

Les salariés avaient stoppé le travail jeudi soir. Ils ont obtenu gain de cause vendredi 30 mars 2012.

Tous les ouvriers et les agents de maîtrise de l'usine Amora-Maille, de Chevigny-Saint-Sauveur en Côte d'Or, s'étaient mis en grève, soutenus par une partie de l'encadrement.

Le mouvement avait débuté jeudi 29 mars à 20h50, à l'appel d'une intersyndicale FO, CGT, CFTC et CFDT.

Après plusieurs heures de discussion, les négociations ont abouti en fin d'après-midi. Les syndicats ont obtenu une augmentation générale de 2,3%, soit une hausse des salaires de 68 euros brut pour tous les salariés. Les salariés toucheront aussi diverses primes, ainsi qu'un minimum d'intéressement aux bénéfices de l'entreprise. Il reste encore à définir les modalités de cet intéressement.

Le travail devrait reprendre dès cette nuit a indiqué la direction.

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 20:13

En soirée, la grève est levée. L'intersyndicale va signer l'accord NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) vers 20h30 ce soir.Ils ont eu des garanties sur l'interessement aussi.

 

IMGP2756.JPG

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 17:44

 

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