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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 13:18
François a roulé sa pierre.

 

François Tissier n’a aucun regret. Photo F. J.

François Tissier n’a aucun regret. Photo F. J.

 

Deux ans après l’annonce de la fermeture de l’usine de Dijon, nous avons retrouvé cinq anciens salariés d’Amora. Aujourd’hui, François Tissier.

«On fait comme vous voulez, vous savez, je ne pointe plus... » Avant même de raconter comment il a survécu à la fermeture d’Amora-Dijon, François Tissier a la formule qui fait mouche. À 52 ans, il vient de se lancer dans une activité de pierre reconstituée, chez lui, à Étevaux. « Je suis rentré chez Amora il y a vingt et un ans comme électromécanicien, d’abord à Longvic puis à Dijon au moment de la fusion entre Maille et Amora. » Depuis, il n’a jamais changé de job, jusqu’en novembre 2008, date de l’annonce de la fin d’Amora à Dijon. François « s’en doutait, car on commençait à voir des produits partir à droite et à gauche. Mais je ne pensais pas que la fermeture se ferait aussi vite ». Il aurait pu rester chez Amora : « La direction m’a proposé le même poste à Chevigny. Mais depuis plusieurs mois, je me posais des questions : j’aimais toujours mon travail, mais j’en avais assez de l’usine et de son rythme de travail. J’ai tout de même beaucoup hésité. Changer de métier à 50 ans, c’est loin d’être évident ». Il finit par se décider, quitte définitivement Amora et passe par les conseils du cabinet Right Management. Il suit ensuite deux formations sur les techniques de moulage de la pierre et démarre sa nouvelle activité le 16 mars dernier. « Je n’ai pas fait beaucoup de publicité, mais le travail commence à arriver. Il y a longtemps que j'avais envie de bosser à mon compte et finalement, j’ai fait comme si on me licenciait. » Aujourd’hui, il ne regrette rien : « Le plus agréable, c’est de pouvoir organiser sa journée de travail comme on l’entend. De plus, j’ai déjà réalisé quelques pièces pour d’anciens collègues et j’ai gardé contact avec plusieurs d’entre eux. Dans mon cas précis, le départ d’Amora, c’était un mal pour un bien ».

 

FRÉDÉRIC JOLY f.joly@lebienpublic.fr,publié le 29/11/2010

 

(Nous avons perdu un très bon éléctro,il a des mains en Or)DM.

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commentaires

M
<br /> Bien Titiss'. ca me fait plaisir de te savoir a fond sur tes passions.<br /> <br /> <br />
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