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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 18:32
De publication: 20 Mars 2009 16:07 | Modifié: 20 Mars 2009 16h59
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Paul Polman , the new ceo of the Anglo-Dutch food, beverages and cleaning agents company Unilever , received a 438.000 euros bonus on top of his salary last year after only three months on the job.
Traduction en Français
Paul Polman, le nouveau directeur général de l'anglo-néerlandais de l'alimentation, des boissons et des agents de nettoyage à la société Unilever, a reçu 438.000 euros de bonus sur le haut de son salaire de l'année dernière après seulement trois mois de travail.

Polman also got 970.000 euros upon signing and stock awards worth 1.8 million euros.
Traduction en Français
Polman également reçu 970.000 euros lors de la signature de la valeur des prix et de stocks de 1,8 millions d'euros.

Paul Polman

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 16:49
Le site Knorr Bestfoods de Duppigheim (groupe Unilever France) est totalement à l'arrêt depuis mercredi soir. A l'appel des syndicats CGT, FO, CFDT et CFTC, les salariés ont cessé le travail pour protester contre les propositions, jugées insuffisantes, de la direction en matière salariale.
Dans le cadre des négociations annuelles, les représentants du personnel avaient demandé une augmentation de 3 %. Au terme de deux séances de négociation, la direction a finalement proposé de relever les salaires de 1 % et de verser une prime exceptionnelle de 268 € au mois de mai.
La direction d'Unilever France entend en effet « faire preuve de modération dans un contexte économique incertain » dans lequel « nos parts de marché sont très disputées », explique la porte-parole du groupe agroalimentaire.

« Le dialogue est toujours ouvert »
Pour les salariés, au nombre de 500 dans les deux usines du site (qui produisent des soupes prêtes à l'emploi ainsi! que des sauces et des soupes déshydratées), ces propositions sont inacceptables. Ils ont donc décidé de se mettre en grève illimitée jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites. Ils ont aussitôt installé un piquet de grève à l'entrée de l'usine.
La balle, estiment-ils, est à présent dans le camp de la direction. Celle-ci affirmait hier que « le dialogue est toujours ouvert ».
Le site alsacien fait partie des bons élèves d'Unilever France. « Son activité est actuellement très élevée, reconnaît la porte-parole du groupe. L'usine a récupéré l'an dernier de gros volumes car elle est compétitive ». D'autres volumes devraient lui être attribués « dans les années à venir ».

 

Travailler plus pour gagner moins,

voici la politique d'Unilever.

 

Le groupe Unilever se fout des salariés,le PDG se permet de toucher un salaire de 1,7 millions €

pour 3 mois d'apprentissage.

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 16:44

6ième jour de grève,
les salariés restent à 100% mobilisés
.

Des actions sont en cours de préparation.

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 09:29
le président américain apprécie ce condiment
Dans une vidéo visible sur internet, le président américain réclame de la moutarde de Dijon. Du coup, le maire en expédie à la Maison-Blanche.
LA vidéo ne dure qu'un peu plus de deux minutes (1). Tirée d'une émission de la chaîne câblée National Geographic consacrée à Air Force One, l'avion présidentiel américain, elle montre Barack Obama, nouvellement élu, effectuant son premier voyage à bord de ce Boeing.
Il sert la main du commandant de bord, puis discute avec un steward qui lui demande ce qu'il souhaite manger. Le président américain indique le plat qu'il désire et ajoute « with Dijon mustard... that's fine...»
Un président bel homme, démocrate, intelligent, admettons. Mais un Barack Obama fan de la moutarde de Dijon, désolé, on ne pouvait pas résister à l'envie de vous en parler, et pas seulement pour ces quelques secondes saisies à bord d'Air Force One.
La petite préférence exprimée à cette occasion par le président des Etats-Unis a eu des effets jusque dans le palais des Etats de Bourgogne.
« Une histoire industrielle à défendre »
Découvrant à son tour la vidéo, le sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen s'est fendu d'une missive adressée à Barack Obama, le 10 mars.
« Beaucoup de Dijonnais, écrit-il, ont suivi vos premiers déplacements et en particulier le vol inaugural que vous avez effectué sur Air Force One. Les habitants de la ville dont j'ai l'honneur d'être le sénateur-maire ont été très touchés, même fiers, de découvrir votre goût pour un produit local qui contribue à la réputation internationale de notre cité : la moutarde de Dijon. Cet attachement, poursuit François Rebsamen, à un produit de grande consommation, un simple condiment, peut vous sembler futile, il ne l'est pas tant que cela. A travers lui, c'est le patrimoine gastronomique de Dijon que nous souhaitons promouvoir, notre histoire industrielle que nous voulons défendre ».
Le maire de Dijon a décidé dans le même temps d'accompagner sa lettre d'un colis contenant une sélection de moutarde dans le but de convaincre Barack Obama « qu'il n'est de moutarde que de Dijon ».
François Rebsamen concluait sa lettre en rappelant que Dijon doit accueillir en juillet prochain un festival nommé 4-14 destiné à célébrer l'indépendance des Etats-Unis (4 juillet) et la fête nationale française (14 juillet) à travers un « métissage culturel et gastronomique entre grands chefs cuisiniers français et américains ».
Dans ce cadre, une invitation a d'ailleurs été lancée au chef cuisinier de la Maison-Blanche, qui pourrait participer à ce rendez-vous.
« Allô, Air Force One ici Chevigny »
On pourrait évidemment sourire du caractère anecdotique de cette préférence affichée par le président américain. Il faut néanmoins reconnaître qu'alors que les négociations entre la direction d'Amora-Maille et les salariés confrontés à une restructuration douloureuse, se déroulent dans un climat assez tendu, un tel soutien, même involontaire, d'un personnage très populaire donne du baume au cœur.
Hier après-midi, les salariés rassemblés devant les grilles du site Amora-Maille de Chevigny-Saint-Sauveur appréciaient le geste. Il n'est pas sûr que la même réflexion sortant de la bouche d'un certain Georges W. Bush aurait eu le même impact.
Barack Obama répondra-t-il ? Sait-il seulement que la « Dijon Mustard » à laquelle il tient tant en est parfois réduite à rattraper au vol de la vinaigrette tchèque pour ne pas sombrer totalement dans les logiques de la mondialisation économique ?
Lui, dont on souligne qu'il applique la politique la plus « socialiste » qui ait jamais été mise en œuvre outre-Atlantique, pourrait-il, par ce colis et cette lettre, percevoir ne serait-ce que l'écho de la colère des salariés de Dijon, Chevigny et Appoigny ? Très honnêtement, on en doute, si l'on considère le nombre d'autres chats que ce président a à fouetter dans son vaste pays.
Mais après tout, qu'importe : rien que pour la beauté du geste, vous reprendrez bien un petit peu de moutarde, Mister President.
Berty ROBERT,samedi 21 mars 2009,Le Bien Public

(1) Elle est visible sur l'adresse suivante : http://blogues.lactualite.com/obama/2009/01/a-bord-dair-force-one/
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 17:13
Aujourd'hui 20 mars 2009,à Chevigny Saint Sauveur,le mouvement commence à se durcir.
Les salariés d'Amora montent d'un ton.
Ils n'ont plus rien à perdre,ils sont très déterminés à poursuivre le conflit si la direction ne fait pas un effort.
Ils réclament des emplois pour Chevigny ainsi qu'une indemnité pour préjudice pour tous les licenciés.
Les salariés d'Amora savent qu'ils vont perdre la moitié de leur salaire dans leur futur emploi,
qu'adviendra t-il de leurs emprunts personnels(maison,voiture,autre)?



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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 09:12
Hervé Laureau, l'alchimiste d'Amora-Maille


Hervé Laureau, 43 ans, père de cinq enfants, a pris, début juillet 2006, la présidence d'Amora-Maille, qui compte 525 salariés à Dijon et réalise un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros. Il avait déjà été directeur des flux de cette filiale d'Unilever entre 1999 et 2003, puis directeur logistique d'Unilever-Pologne. Il revient en Bourgogne pour défendre ces marques de moutarde mythiques contre celles des distributeurs, au moyen d'innovations pilotées depuis le nouveau centre de recherche de Dijon sur les sauces et condiments. En 2006, Amora-Maille a lancé une moutarde « mi-forte » et une mayonnaise allégée. « Il faudra se battre pour que les sites de Dijon restent compétitifs », prévient Hervé Laureau.

Dossier réalisé par Gilles Tanguy -  01/09/2006  - L'Expansion
http://www.lexpansion.com/economie/les-15-patrons-les-plus-influents_25980.html
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 18:54

Amora-Maille


















Mais aussi la mobilsation des salariés,étudiants et retraités.





















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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 08:56
Le Comité central d'entreprise d'hier, qui s'inscrivait dans une semaine de grève sur les sites Amora, a débouché sur un surcroît de tension. Même si, à y regarder de plus près, les lignes bougent...
Un site de production et un centre de stockage bouclés par les grévistes. La situation concernant Amora telle qu'elle se présentait hier après-midi avait tout de l'escalade ne présageant rien de bon pour l'avenir.
Pourtant, à y regarder de plus près, la situation est moins simple que le coup de colère de l'intersyndicale qui était en négociation avec la direction ne pourrait le laisser penser.
Certes, la fin du Comité central d'entreprise (CCE) tenu hier à Dijon a été marquée par un climat tendu, les représentants du personnel ne cachant pas leur irritation face à l'absence d'avancée sur la question des indemnités de préjudice. Aux 400 000 € réclamés la semaine dernière, la direction d'Amora oppose des montants allant de 12 500 à 45 000 € pour des anciennetés échelonnées entre moins de 15 ans et plus de 35 ans.
Plus rien n'entre ni ne sort
La grève observée sur les sites de Dijon et Chevigny-Saint-Sauveur depuis lundi est liée à cette question. Devant un tel constat de différence de vue, l'intersyndicale d'Amora a donc décidé de poursuivre le blocage du site de production de Chevigny : « D'ici lundi prochain, expliquait Sylvain Pépin, délégué CFDT, date de la prochaine réunion avec la direction, aucun camion n'entrera ni ne sortira de l'usine (en temps normal, chaque jour, c'est plus d'une dizaine de poids-lourds qui arrivent ici pour alimenter l'usine en matières premières, NDLR). En revanche, nous laisserons entrer les salariés non-grévistes car nous ne voulons pas les pénaliser. Ils travailleront, tant qu'il y aura la possibilité d'assurer une production. »
Par ailleurs, les salariés grévistes ont également décidé un blocage du centre de logistique où se trouveraient accumulées 32 000 palettes. Un véritable trésor de guerre, même si, comme le reconnaissait hier Hervé Laureau, P-dg d'Amora, « Nous avions anticipé ce genre d'action en stockant sur d'autres sites ».
Au-delà de ces derniers développements, il semble que la question des 400 000 € soit aussi sujette à débat au sein même de l'intersyndicale : « On a le sentiment, expliquait hier Mamadou N'Guingue, délégué CGT basé à Chevigny, que la direction instrumentalise cette somme de 400 000 € pour éviter de répondre sur d'autres points. Nous ne voulons pas que la question se résume à cet aspect et nous avons d'autres propositions à faire. »
Ce dernier soulignait néanmoins « l'insuffisance » des contre-propositions de la direction, « surtout, ajoutait-il, lorsqu'on les compare au salaire du nouveau président d'Unilever, Paul Polman, qui, comme l'a montré un compte rendu de CCE tenu à Rotterdam, aux Pays-Bas, le 11 mars, vient de toucher un salaire de 1,7 million d'€ pour trois mois d'apprentissage… »
« J'attends des propositions »
Y a-t-il aujourd'hui un risque potentiel d'une fissure dans le front syndical ? Il est trop tôt pour le dire mais la direction d'Amora, par la voix d'Hervé Laureau, rappelait qu'il attendait toujours « de nouvelles propositions sur cette question de l'indemnité, de la part des partenaires sociaux qui, par ailleurs, ont répondu positivement sur les questions liées au Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), sur l'accompagnement des conjoints qui devraient retrouver un travail, sur une prime spécifique au cas où une distance supérieure à 25 km serait nécessaire pour se rendre à son travail, du fait de la restructuration… »
Hervé Laureau précisait pour conclure qu'il a également décidé de repousser la date butoir de signature du protocole, permettant le retour à Chevigny de la désormais fameuse vinaigrette tchèque, du 23 au 25 mars.
Berty ROBERT,Le Bien Public,jeudi 19 mars 2009
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 19:35
La colère se lisait mardi sur le visage des salariés d'Amora-Maille, à Dijon (Côte-d'Or), à l'issue du dernier comité central extraordinaire lié au plan de restructuration. Ce projet prévoit la suppression de 244 postes, moins éventuellement 32, sur un effectif global de 453 personnes.

Représentants du personnel et de la direction se sont quittés sans aucun accord sur le montant des indemnités. « Ils restent campés sur leur position de 12 500 à 19 000 euros pour un salarié qui a entre 1 et 15 ans d'ancienneté, ce qui est inacceptable, et nous n'avons pas voulu rendre d'avis », déclare Bernard Deschamps, membre du CCE et délégué CFDT. Le syndicaliste et ses collègues entendent négocier sur une base de 400 000 euros par personne, soit un total, selon eux, qui « n'atteint pas les 2% des 5,3 milliards d'euros de bénéfices engrangés par Unilever en 2008 », la maison-mère du numéro un des produits condimentaires.

Tous les sites bloqués

Une dernière réunion, en dehors de la procédure légale, doit se tenir lundi prochain pour qu'un avis du CCE soit rendu, selon la direction, « d'ici au 25 mars ». En attendant, tous les sites bourguignons du fabricant se trouvent bloqués par des piquets de grève. « Nous redoutons des débordements car les nerfs craquent devant tant de mépris pour la vie des gens », assure un autre membre du CCE. Dans un communiqué, Hervé Laureau, président d'Amora-Maille, rappelle la « nécessité » de cette restructuration, accompagnée « d'indemnités et de primes de très haut niveau ».

Il évoque 304 emplois immédiatement proposés, dont 104 en interne, 50 « identifiés » et 150 chez FM Logistic qui construit une vaste plate-forme sur la commune de Fauverney, non loin de Dijon. Le dirigeant égrène aussi les mesures financières de compensation « pouvant atteindre 100 000 euros par personne en fonction de l'ancienneté », sans avoir pu vraiment convaincre sur ce calcul, sauf à avoir 35 ans d'ancienneté, 51 ans, bénéficier d'un congé de reclassement, déménager ou enfin retrouver un emploi à salaire moindre.
,
De notre correspondant en Bourgogne-Franche-Comté, Didier Hugue,http://www.usinenouvelle.com/
http://www.usinenouvelle.com/article/amora-maille-syndicats-et-direction-se-quittent-sans-accord.160844
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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 17:50
Les salariés sont en colère mais le calme reste au abort de l'hotel.
Ils vont attendre le lundi 23 mars pour connaitre la proposition des syndicats et celui de la direction.
aprés,si la proposition de la direction n'est pas .............


Blocus à Chevigny
L'entrée et la sortie des camions sont bloquées par l'occupation du centre logistique
ou se trouve les stocks,et quel stock !!!32 000 palettes de produits prêtes au départ.
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