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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 17:48

(source : UITA 09/03/09)

Détruire les emplois permanents – cela pourrait-il faire du thé la boisson la plus rentable du monde ?Unilever est encore une fois en difficulté à l’OCDE, cette fois pour des violations massives des droits des travailleurs/euses précaires à son usine de thé Lipton/Brooke Bond de Khanewal, au Pakistan .

Le 6 mars, l’UITA a déposé une plainte formelle auprès du point de contact national de l’OCDE dans le pays d’origine de Unilever Plc., le Royaume-Uni. La plainte de l’UITA faisait suite à une mesure similaire engagée en novembre dernier concernant les pratiques de la société à Rahim Yar Khan, Pakistan, deux autres au cours des trois dernières années en Inde et une plainte de l’ITF l’an dernier concernant des pratiques antisyndicales en Turquie. Tous ces dossiers sont actuellement en cours.

Les Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des sociétés multinationales exigent des filiales étrangères des sociétés transnationales qu’elles se conforment aux normes internationales en matière de droits syndicaux et de droits humains.

L’usine de Khanewal de Unilever emploie 22 travailleurs/euses permanents/tes, des syndiqués/es qui sont couverts/tes par une convention collective. Cependant, l’usine emploie aussi 723 autres travailleurs/euses embauchés/es par l’entremise de six agences de placement, qui reçoivent le tiers du salaire versé aux travailleurs/euses permanents/tes de l’usine et ne bénéficient ni d’un régime de retraite ni d’autres avantages sociaux. Ces travailleurs/euses sont exclus/es de l’adhésion au syndicat qui négocie avec Unilever. La plainte de l’UITA à l’OCDE démontre que l’abus systématique du recours à l’embauche par des agences constitue un système établi de discrimination brutale.

Un ensemble de pratiques d’emploi a été consciemment établi au sein de Unilever Pakistan et systématiquement élargi, qui a pour but de réduire à un minimum absolu la taille de l’unité de négociation des travailleurs face à l’employeur.

La plainte présentée par l’UITA à l’OCDE démontre que “Unilever Pakistan a consciemment établi et systématiquement élargi un système de pratiques d’emploi visant à réduire au minimum la taille de l’unité de négociation avec l’employeur”.

Cet article a été publié à 10/03/2009 à 1:52 et est archivé sous Le capitalisme, c'est ça, monde du travail avec des tags , .
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 17:42
Le congrès de l'Union départementale CFDT 21 s'est déroulé hier à Dijon. Rencontre avec Joël Jallet, son secrétaire général qui entame son 2e mandat.

Le Bien public. - Beaucoup d'entreprises de Côte-d'Or se trouvent en difficulté avec la crise, comment la CFDT voit-elle évoluer la situation ?
Joël Jallet. - Quand on parle d'Amora, de Valeo, de Barry-Callebaut, nous avons tout lieu d'être inquiets. Ce sont des suppressions d'emplois importantes. Certaines d'entre elles s'inscrivent dans le cadre de la crise, mais pour d'autres, nous sommes plus réservés. Notre objectif c'est : zéro chômeur. La CFDT au niveau national a obtenu plusieurs avancées par la négociation pour parer à la crise et sécuriser les parcours professionnels. Mais, il est clair que nous ne sommes pas très optimistes sur l'avenir de l'emploi en Côte-d'Or.
LBP. - Pensez-vous que le plan de soutien à l'automobile puisse avoir des retombées positives pour les sous- traitants locaux ?
J. J. - Il faut l'espérer. Le gouvernement a mis en place, sous l'impulsion des organisations syndicales dont la CFDT, un plan assez important d'aides aux entreprises pour leur permettre de passer la crise. Mais pour Valeo par exemple, les options prises par la direction ne nous semblent pas de nature à aller en ce sens. Je crois d'ailleurs que l'on devrait mieux conditionner ces aides avec le maintien de l'emploi.
LBP. - Qu'avez-vous abordé lors de votre congrès ?
J. J. - Le bilan pour les syndicats de la CFDT 21 est bon. Aujourd'hui, avec 7 300 adhérents et une présence dans 800 entreprises, nous sommes un partenaire social incontournable dans le département. Nous avons également tracé des orientations autour d'un projet fort : celui d'accueillir, d'accompagner et d'aider nos équipes syndicales. Il y a plusieurs enjeux comme la mise en œuvre de la loi sur la représentativité, mais aussi de nouvelles actions à mettre en place face à la crise, pour maintenir l'emploi. Nous avons par exemple des projets autour des métiers d'aide à la personne.
LBP. - Un mot sur la journée d'action du 19 mars ?
J. J. - On se souvient tous de l'énorme mobilisation du 29 janvier. Il est vrai qu'il y a eu des débuts de réponses de la part du gouvernement. Mais il y a des manques. Le premier, c'est le financement des actions envisagées. Or, M. Sarkozy ne dit pas qu'il renonce à la loi Tepa alors que la défiscalisation des heures supplémentaires est une machine à créer du chômage, ni sur la remise en cause du bouclier fiscal, qui pourrait apporter à l'Etat une marge de manœuvre qui serait bénéfique en ces temps de crise. Sans oublier, que rien n'a été dit sur la fonction publique. Quant au patronat, qui a également son rôle à jouer sur la question du pouvoir d'achat et la sécurisation des parcours professionnels, on peut le qualifier d'... attentiste. Nous nous attendons donc à une forte mobilisation le 19 mars.
Propos recueillis par Cyrill BIGNAULT
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 17:37
F. Rebsamen : accusations « inquiétantes et mensongères »

Le sénateur-maire PS de Dijon François Rebsamen a jugé « inquiétantes et mensongères » les accusations du secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez, qui lui a reproché hier de ne pas « jouer le jeu » en matière d'emploi dans sa ville.
Plaidant pour « une mobilisation générale sur le front de l'emploi », M. Wauquiez a appelé tout le monde à « jouer le jeu ». Il a jugé que certaines collectivités locales ne le faisaient pas en prenant comme exemple « la ville de Dijon », dirigée par M. Rebsamen.
« Visiblement, M. Wauquiez ne connaît pas ses dossiers » et la ville de Dijon « n'a de leçon à recevoir de personne », a déclaré l'élu socialiste dans un communiqué, signalant plusieurs initiatives pour l'emploi dans sa ville (maison de l'emploi, pôle de compétitivité Vitagora créateur de 2 000 emplois, signature d'un Small business act avec la CGPME, plan d'investissements d'un milliard d'euros d'ici 2014, etc.).
« Dans cette période où les effets de la crise nécessitent, comme le dit M. Wauquiez, une mobilisation générale sur le front de l'emploi », de telles accusations sont inquiétantes et mensongères », a-t-il ajouté.
Pour M. Rebsamen, « seul un pacte d'union et de confiance pour la relance entre l'Etat et les collectivités locales serait à la hauteur de l'enjeu face à la crise ».


Réagissez

  • ON VA ENCORT METTRE ... PIERRE BORDAT - 11/03/2009
  • ON VA ENCORT METTRE LA MONTEE DU CHOMAGE SUR LE DOS DES SOCIALISTES....MR WAUQUIEZ.QUAND CE N EST PAS LA CRISE..C EST LA FAUTE AUX AUTRES ....QUAND ALLEZ VOUS RECONNAITRE VOTRE POLITIQUE A LA CON...LE ROI SARKO DIT JE SUIS ELU POUR REFORMER LA FRANCE ..OK MAIS PAS SUR LES MENSONGES ..CAR DEPUIS QU IL EST LA SA PLACE C EST CHEZ BOUGLIONNE ET NON A L ELYSEE ET DIRE ENCORT 3 ANS AVEC CE C ....LA

  • Quand on a rien à propose Sam - 11/03/2009
  • Quand on a rien à proposer ,que l'on a facilité toutes les délocalisations avec cette politique faite pour les actionnaires et pas ceux qui travaillent, il est facile de s'en prendre à un maire socialiste, qui bosse pour sa ville. Mais ça,on est habitués. Mr Wauquiez n'est qu'un carrieriste!Rien à attendre de lui!

  • si monsieur Wauquiez ... si monsieur Wauquiez.. - 11/03/2009
  • si monsieur Wauquiez veut venir vivre et travailler à Dijon pour nous aidez à trouver un emploi, il y sera le bienvenu! toujours pareil ici bas: ceux qui savent pas parlent et bavent! Monsieur Rebsamen fait le maximum avec les moyens qui sont à la disposition de sa ville: pour l'été parx exemple: les jeunes peuvent travailler deux ans de suite puis, c'est le tour des autres demandeurs les années suivantes, l'effort de la part de la mairie est considérable! avant de causez, aller voir ailleurs! mais bon, finalement, ce que dit Monsieur Wauquiez..faut pas y faire attention ( je cause bourguignon)



    bonne journée à tous Cindy

  • Ce Wauquiez, donneur ... LOULOU 21 - 11/03/2009
  • Ce Wauquiez, donneur de leçons, ferait mieux de regarder ce qui se passe dans son gouvernement de godillots qui ne savent que répandre mensonge et calomnie !

  • de quoi se mèle wauquiez politique - 11/03/2009
  • de quoi se mèle wauquiez il fait partie d'un gouvernement qui par sa politique fait monter le chomage comme cela n'est jamais arrivé.
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11 mars 2009 3 11 /03 /mars /2009 13:33
Le rapport des experts-comptables mandatés par le Comité central d'entreprise d'Amora conteste le bien-fondé de plusieurs aspects de la restructuration décidée en novembre.
LECTURE biaisée du contexte pour Hervé Laureau, P-DG d'Amora-Maille. Démonstration d'un non-sens pour les représentants du personnel. Le rapport que les experts-comptables du cabinet Legrand Fiduciaire, mandatés par le Comité central d'entreprise (CCE) d'Amora, ont rendu, le 17 février dernier, suscite, pour le moins, le débat.
Pour Hervé Laureau, le fait que, sur de nombreux points, ce rapport conteste ouvertement la pertinence de la restructuration annoncée en novembre pour les sites Amora d'Appoigny, Dijon et Chevigny-Saint-Sauveur, ne constitue pas une surprise : « l'objectif de l'expert n'est pas d'expliquer que notre projet est bon… »
Néanmoins, le rapport pointe le coût social que l'entreprise s'apprête à faire payer à ses salariés dans le but d'accroître une rentabilité déjà confortable.
« Le problème, souligne Hervé Laureau, et je l'explique depuis longtemps, c'est que le résultat d'Amora est constitué à 80 % par le loyer que lui paye la maison mère, Unilever, pour avoir le droit d'utiliser la marque. Lorsqu'on compare Amora à ses concurrents, Heinz ou Bénédicta, on oublie ce montage financier particulier ».
Ce à quoi Jean-Pierre Cordier, représentant syndical FO à l'usine de Dijon, rétorque que « ce système de location-gérance a été mis en place en 2002, au moment où nous sommes passés sous le statut de Société industrielle et le but, à l'époque, était de compenser la perte de résultat d'exploitation ».
La question de la publicité
Par ailleurs, le rapport des experts souligne un contraste entre l'argument d'une restructuration motivée par la nécessité d'accroître les moyens publicitaires de la marque, en réponse à des pertes de parts de marché, et d'autre part, les 5,3 milliards d'€ de bénéfices réalisés par Unilever en 2008.
« Avec la restructuration, la réduction prévue des coûts de production, précise Jean-Pierre Cordier, est de 13 millions d'€ par an, soit 0,3 % des profits d'Unilever ! Depuis cinq ans, Unilever voulait que l'argent remonte et il n'y en avait plus pour la publicité ». Sur cette question centrale de la publicité, la réponse d'Hervé Laureau est la suivante : « on nous a reproché de ne pas faire de publicité et aujourd'hui que nous nous donnons les moyens pour en faire, on nous le reproche… »
Pour Jean-Pierre Cordier, la conclusion est différente : « nous avons toujours dénoncé ce manque de moyens pour la publicité mais nous n'avons jamais demandé à ce qu'on mette des gens à la porte pour pouvoir en faire ». D'ailleurs, en guise de conclusion, les représentants du personnel d'Amora s'appuient sur le rapport des experts dans lequel on trouve également deux estimations concernant le business plan courant sur la période 2009-2011 : l'une avec restructuration et l'autre sans. Dans le premier cas, la rentabilité d'Amora se monte à 41 %, et dans le second, à 33 %.
Un dernier chiffre, déjà confortable, qui conduit les représentants syndicaux à s'interroger sur l'intérêt d'un tel plan social.
Berty ROBERT,Le Bien Public,le 11-03-2009
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 18:07
Les marques de distributeur ne font plus peur aux entreprises.
 Unilever nous a fait arrêter les marques distributeurs (MDD) ,hors,si on lit les articles ci-dessous,il est écrit que ces dernières ne cessent de gagner des parts de marché.



Commerce. Même si les règles du jeu ne sont pas toujours faciles, les entreprises bourguignonnes sont de plus en plus nombreuses à travailler sous les marques de distributeur (MDD) qui ont l’avantage de leur offrir, entre autres, une diffusion nationale.

Les marques de distributeur (MDD) ne cessent de gagner des parts de marché. En France, 22 % des volumes sont vendus sous une MDD. Cela représente tout de même, en valeur, un marché de 70 milliards d’euros. Senoble, Plasto, La Belle Crousteline ou encore Eurodispal : les entreprises bourguignonnes sont nombreuses à avoir investi la MDD qui, aujourd’hui, repose à 70 % sur des PME françaises. Et c’est la bonne nouvelle : la MDD leur permet de bénéficier d’une diffusion nationale, avec des volumes intéressants, dont elles n’auraient parfois jamais osé rêver. « La MDD a été, avec l’export, un facteur de développement, témoigne ainsi Michel Liardet, le directeur général de l’Européenne de condiments (Couchey). Il y a 30 ans, nous produisions 2.600 tonnes de moutarde. Aujourd’hui,nous sommes passés à 26.000 tonnes. » L’entreprise (130 salariés pour 40 millions d’euros de chiffre d’affaires) est devenue le leader de la moutarde vendue sous MDD, opérant pour tous les distributeurs, auprès de qui elle place également sa marque propre (Téméraire). « La MDD est notre coeur de métier, mais il est important d’équilibrer le portefeuille d’activité en renforçant l’activité de la marque », précise encore le dirigeant, qui est persuadé que « les marques ne se développeront que sur les niches à forte valeur ajoutée ». En avril dernier, l’Européenne de condiments a ainsi lancé une gamme novatrice, sous sa marque Téméraire, baptisée La Moutarde des chefs. Une gamme dédiée à un usage plus contemporain du produit, avec des sauces moutardées, que l’on peut utiliser à chaud pour mijoter des recettes nouvelles.
MANQUE DE COMPÉTITIVITÉ
Une situation rêvée ? Michel Liardet ne cache pas quelques difficultés. Alors que le prix de la graine de moutarde a grimpé de 35 % en 2007 et de 144 % en 2008, les distributeurs n’ont accepté, sur leurs MDD, de revaloriser les prix que faiblement. « Notre marge s’est effritée », constate Michel Liardet. Si, pour l’Européenne de condiments, la situation reste acceptable, elle ne l’était plus pour Amora. « Lorsque nous travaillions pour la MDD, notre marge était négative, indique Hervé Laureau, le président d’Amora-Maille. Cela revient à dire que je soutenais une marque, la MDD, alors qu’elle restait une concurrente pour mes produits, Amora et Maille. C’est pourquoi nous avons décidé d’arrêter. » Hervé Laureau ne s’en cache pas : « Notre organisation est telle que nous manquons de compétitivité. » C’est d’ailleurs ce qui explique le projet de restructuration qui, aujourd’hui, fait tant de bruit à Dijon. De fait, Michel Liardet en est persuadé : « Pour travailler en MDD, il faut une excellente maîtrise de la chaîne industrielle,sinon l’on ne parvient pas à être compétitif. C’est le cas pour nos moutardes, où nous avons recherché tous les gains de productivité possibles. En revanche, nous ne pourrons jamais accéder aux MDD pour les cornichons, où de la récolte à la mise en pot tout se fait à la main. » C’est une autre ombre au tableau : la pression des enseignes ne porte pas seulement sur le prix mais également sur les avancées technologiques, qu’elles aimeraient bien s’approprier dès lors qu’elles leur semblent porteuses. Le site dijonnais de Philips, qui produit ce que le grand public appelle des ampoules (135 millions par an), a du mal à y résister. « Philips se réserve les produits les plus récents, indique Félix Zwaryszczuk, le directeur de Philips Éclairage (Dijon et Chalon-sur-Saône). Mais six mois à un an après, ils passent sous MDD, à la demande expresse des enseignes. » Désormais, la moitié des lampes sont vendues sous MDD. L’Européenne de condiments, de son côté, parvient à mieux résister à cette pression. « Nous gardons pour nous les avancées conçues pour les produits Téméraire en traitant les MDD comme une marque : à savoir en innovant pour elles », indique Michel Liardet, qui vient ainsi de mettre sur le marché une moutarde nouvelle, plus onctueuse, pour des distributeurs. Là encore, il faut être armé pour le faire. L’entreprise Visseyrias, 23 salariés à Verdun-sur-le-Doubs, réalise 700.000 litres de glaces et sorbets, avec 60 % de son chiffre d’affaires en MDD. Elle innove toujours, en produisant des petites et moyennes séries, pour lesquelles les distributeurs sont prêts à prendre le risque d’une mise en rayon. Le pendant : l’entreprise sert à tester le marché. « Si un produit marche bien, il y a de fortes chances que nous le perdions, dit ainsi Vincent Visseyrias. C’est ainsi que nous avons perdu le parfum mangue, que nous fabriquions en petit conditionnement, parce que nous n’avions pas les moyens de le produire à un prix compétitif en bac d’un litre. » Des heures de recherche perdues ? « Oui mais cela nous permet d’avancer sur d’autres parfums », tempère le dirigeant. Un mal pour un bien ?

Alexandra Caccivio
http://www.forumeco.com/articles/article.php?idA=365

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L'Européenne de condiments innove.
Le numéro 2 de la moutarde développe ses aides culinaires et sauces moutardées. Il lance en mars de nouvelles saveurs de cornichons.

Alors qu'Amora-Maille se restructure pour faire face à un recul de ses ventes, le deuxième fabricant de moutarde en France, l'Européenne de Condiments (130 salariés pour 27.000  tonnes produites par an) affiche sa bonne santé. Forte d'un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros (au 30 juin 2008), cette filiale de l'allemand Kühne va investir, dans les quatre ans, 8 millions d'euros pour doper son outil industriel, à Couchey (près de Dijon). En 2009, c'est la moitié de cette somme qui est mobilisée avec la mise en route de trois nouvelles lignes de conditionnement où, grâce à une automatisation poussée, jusqu'à 15.000 bocaux par heure seront mis sur palette.

« C'est un investissement sans précédent pour nous, souligne Michel Liardet, le directeur général de l'Européenne de Condiments. La compétitivité, en matière de coûts, est essentielle au regard de notre positionnement. » L'entreprise est en effet devenue le leader de la moutarde vendue sous MDD (marque de distributeur), grâce à laquelle elle réalise 45 % de son chiffre d'affaires. Ce créneau a même été, avec l'export, un facteur de développement essentiel. « Il y a trente ans, nous produisions 2.600 tonnes de moutarde, détaille Michel Liardet. Aujourd'hui, nous sommes passés à 26.000 tonnes. » L'entreprise travaille pour tous les distributeurs, auprès de qui elle place également sa marque propre (Téméraire). « Il est important d'équilibrer le portefeuille d'activités en renforçant celle de la marque », précise encore le dirigeant, persuadé que « les marques ne se développeront que sur les niches à forte valeur ajoutée ».

au bord de son assiette

En avril 2008, l'Européenne de Condiments a ainsi lancé une gamme novatrice, sous sa marque Téméraire, baptisée « La Moutarde des Chefs ». Une gamme dédiée à un usage plus contemporain du produit, avec des sauces moutardées, que l'on peut utiliser à froid, mais aussi à chaud. « Dans un rayon très traditionnel, elle permet d'introduire de la gourmandise et de développer l'usage d'un produit, essentiellement consommé en bord d'assiette, pour en faire un aide culinaire à part entière », explique le dirigeant. Du délice de figue et romarin à la royale au pinot noir, pas moins de 8 références ont été mises sur le marché.

Michel Liardet ne cache pas pour autant quelques difficultés. Alors que le prix de la graine de moutarde a grimpé de 35 % en 2007 et de 144 % en 2008, la marge de l'entreprise, sur les marques de distributeurs, s'est effritée, dans un contexte peu favorable à la moutarde, dont la consommation a reculé en France de 5 % en 2008. Sur le marché des condiments, en revanche, les ventes de cornichons affichent des progressions à deux chiffres depuis trois ans. La marque Kühne, grâce à laquelle l'Européenne réalise 20 % de son chiffre d'affaires, s'est positionnée sur le segment des aigres-doux où elle détient 40 % des parts de marché.

trois nouvelles « tapas »

Son arme, là encore, l'innovation. Elle s'apprête à lancer les « Tapas » (mise en rayon programmée dès ce mois-ci). Le but : « implanter le cornichon dans le rayon apéritif », affirme Michel Liardet. Dans un premier temps, trois variétés seront proposées, aux saveurs citron-basilic, ananas et olives. n

Alexandra Caccivio, à Dijon


http://www.latribune.fr/entreprises/tpe-pme/152543/leuropeenne-de-condiments-innove.html

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 09:51
L'expert-comptable doute de l'efficacité de la restructuration d'Amora-Maille.

Sans être une charge contre le plan de restructuration d'Amora-Maille,le rapport d'expertise comptable du cabinet Legrand Fifuciaire,mandaté début janvier par le comité central d'entreprise,doute à terme de son efficacité et le considère "disproportionné" ,eu égard à la "casse social" qu'il provoque.Au nom de la sauvegarde de la compétitivité,le numero 1 européen des produits condimentaires( 205 millions d'euros de chiffre d'affaires) a décidé,le 20 novembre,d'arrêter l'exploitation de ses usines de Dijon (Site historique et capital de la moutarde) et d'Appoigny,ainsi que celle de son centre logistique,entrainant la suppression de 244 poste sur un effectif global de 453 personnes.
Le document d'expertise,remis officiellement le 17 février et que nous avons pu consulter auprès de différentes sources,établit déjà un constat :"Amora-Maille est une entreprise profitable."Son resultat d'exploitation croît régulièrement depuis 2003,pour s'établir à près de 42 millions d'euros en 2007.Les bénéfices,sans suivre la même ascension,progresse également ,passant de 22 millions d'euros en 2006 à plus de 25 millions l'année suivante,soit une rentabilité nette de 12,2%.Les analyste du cabinet Legrand Fiduciaire vont jusqu'à comparer ces bons resultats à ceux des deux principaux concurrents,Heinz-Bénédicta et Lesieur,et demontrent que ceux d'Amora-Maille leur sont largement supérieurs,tant en termes de rentabilité d'exploitation que de rentabilité nette.

Concurrence des marques
Au final,ils s'interrogent sur la pertinence de l'argument de sauvegarde de la compétitivité,non sans avoir rappelé que sur le fond de crise internationale,Unilever,la maison mère d'Amora-Maille,dégage au titre de 2008 pas moins de 5.29 milliards d'euros de bénéfices(+28%).
"Mais,alors,comment justifier la restructuration ?",interroge le rapport."Confronté à une baisse constante de nos parts de marché en France,nous voulons réduire jusqu'à 13 millions d'euros par an les coûts de production en externalisant notre logistique et en concentrant certaines de nos fabrications sur l'unité de Chevigny-Saint -Sauveur,tout près de Dijon(Le Grand Dijon),pour les réinjecter en publicité et promotion",explique Hervé Laureau,le président d'Amora-Maille.Présent avec une gamme de condimentaire très large,le fabriquant subit de plein fouet la concurrence et veut abaisser ces coûts de 400 à 260 euros la tonne en se produisant plus que du vinaigre,de la mayonnaise,de la moutarde et des cornichons.La réorganisation industrielle proposée prévoit le ketchup soit délocalisé en Espagne et les différentes sauces d'accompagnement sous-traitées.
Pour réussir son rebond en termes de ventes,espéré à hauteur de 24 millions d'euros de chiffres d'affaires supplémentaires,Amora-Maille dépend uniquement du savoir-faire d'Unilever,qui commercialise l'ensemble de sa production.Or,par le passé,le géant de l'agroalimentaire n'à guère dévoloppé une stratégie éfficace pour sa filiale.Le cabinet Legrand Fifuciaire pointe les nombreuses erreurs qui auraient été accumulées ces dernières années : "Communication trop globale,soutien très insuffisant aux marques locales,mauvais choix de packaging,force de vente inexpérimentée,visites de magasins trop irrégulières,manque d'attractivité du rayon condiments.....",Hervé Laureau ne dément pas ces cirtiques. Il évoque même des "ratages" dans l'innovation et le positionnement de certains produits,précisant toutefois qu'Unilever entend dorénavant "corriger le tir en s'en donnant les moyens"
(Licencier des ouvriers qualifiés,fermer un site historique,etc ... et à cause de qui ? )
L'expertise comptable doute néanmoins des résultats escomptés."Il n'y a pas de relation mécanique des dépenses de publicité sur les parts de marché et la directon sous-estime la capacité de réaction des concurrents",souligne notamment le rapport.

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 09:44
Chaque réunion de négociation organisée dans le cadre du plan de restructuration annoncé par Amora le 20 novembre dernier délivre son lot d'incertitudes et de questionnements.
C'est ainsi que les représentants du personnel ressentent les choses et la réunion du Comité central d'entreprise (CCE), mardi 3 mars à Dijon n'a pas fait exception. Au cours de cette dernière où le directeur France et le directeur des ressources humaines de FM Logistique étaient présents, le reclassement de personnels d'Amora sur le site de logistique de Fauverney a été évoqué.
« Des tests d'embauche »
« Ils nous ont présenté un échéancier d'embauches, souligne Jean-Pierre Cordier, délégué syndical CGT de l'usine Amora de Dijon, qui montre qu'à la fin décembre 2009, ils auront besoin de 157 personnes à Fauverney dont 30 pour l'encadrement. Il restera donc 127 postes disponibles : on n'en est pas aux 150 annoncés. Les conditions de salaires seront aussi éloignées des nôtres. Par ailleurs, nous avons appris que FM Logistique allait faire des tests d'embauche. Ils considèrent que les personnes venant d'Amora sont certes prioritaires, mais si certaines d'entre elles ne parviennent pas à réussir ces tests d'embauche, elles ne seront pas prises. Pourtant, il nous semblait bien avoir compris que les salariés d'Amora qui iraient sur ce centre logistique auraient des postes réservés… »
Autre sujet d'inquiétude pour les négociateurs : la réorganisation industrielle du site de Chevigny-Saint-Sauveur. Le transfert des machines venant d'Appoigny dans l'Yonne et de l'usine de Dijon est programmé pour début juillet. « Nous sommes loin de disposer de tous les éléments pour nous prononcer sur cette réorganisation, poursuit Jean-Pierre Cordier. Il y a toujours un flou sur le nombre de personnes qui seront transférées à Chevigny. De plus, sur le site réorganisé, ils vont devoir, en quelques mois, encaisser une mutation technologique que nous avons bâtie en quinze ans à l'usine de Dijon ».
Pour compléter ce tableau, il semble que le rapport des experts-comptables mandatés par le CCE d'Amora exprime de gros doutes sur l'efficacité attendue de la restructuration de l'entreprise. Contactée hier, la direction d'Amora n'a pu répondre à nos questions. La réunion sur le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) programmée mardi prochain permettra peut-être de les aborder à nouveau.
Berty ROBERT,Le Bien Public,vendredi 6 mars 2009
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18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 10:17
Le comité central d'entreprise (CCE) Amora-Maille était réuni hier, pour examiner le rapport de l'expert qui a analysé le projet de la direction qui prévoit 244 licenciements sur le site de Dijon. Cette deuxième réunion avait lieu au titre du livre III et comportait un volet économique et un volet social. Il ressort de l'analyse de cet expert que ces licenciements ont été décidés pour dégager une nouvelle marge permettant de faire face aux principaux concurrents qui sont les marques distributeurs. Cette stratégie a été analysée brutalement par les représentants du personnel : « Ils vont nous licencier pour pouvoir faire de la publicité. Cette étude montre qu'il n'y a pas de justification économique à ce plan qui prévoit 296 licenciements », expliquait Jean-Pierre Cordier (représentant FO au CCE) qui retenait des récents propos du patron d'Unilever que le groupe voulait inciter ses marques en Europe, à faire de la publicité sur leurs fonds propres. Une mesure qui n'est pas surprenante, quand on sait que depuis l'abandon de son effort publicitaire, Amora-Maille a vu une érosion de ses parts de marché. Licencier pour faire de la publicité ? Les salariés refusent ce raisonnement et s'apprêtent à mener de front les négociations sur le plan social et une action devant la juridiction compétente pour « destruction d'outil social ». « C'est ma responsabilité » L'analyse que nous a livrée le président Hervé Laureau est sensiblement différente, même s'il reconnaît que la marque ne pourra pas faire l'économie d'un gros effort de publicité. « Mes partenaires sociaux me reprochaient il y a peu, de ne pas assez investir dans la publicité, il faudrait être cohérent ». Pour lui, ce plan devrait permettre d'avoir une vraie stratégie de développement centrée sur l'usine de Chevigny-Saint-Sauveur. Ses premiers concurrents étant les marques distributeurs, il lui faut donc se battre sur les coûts de production, baisser les prix et faire de la publicité. Sans cette triple exigence, il ne serait pas possible d'arrêter cette décroissance qui n'en finit pas, année après année. « Je dois faire face. C'est ma responsabilité. La concurrence des marques de distributeurs augmente alors même que les ventes d'Amora-Maille ont baissé de 20 % en cinq ans. Ne pas agir aujourd'hui serait irresponsable quand la production de l'usine de Dijon-centre a baissé de 42 % depuis 2002. C'est vrai que l'impact social est important, mais je me dois de transformer Amora pour qu'il soit compétitif. Je me dois aussi de tout faire pour identifier toutes les solutions et accompagner tous les salariés. Il est faux de prétendre que ce plan prévoit 296 licenciements, car 52 postes sont créés à Chevigny et je ne peux pas imaginer qu'ils ne seront pas pris en compte par les salariés dijonnais ». Cette restructuration aura un coût social, on le voit bien et économique aussi. Dans ces conditions, est-ce un bon calcul ? Pour les salariés, il s'agit d'un calcul à court terme. Pour Hervé Laureau ce coût « n'impactera pas directement la marge des produits Amora ni sa capacité à faire de la publicité et à se battre sur les prix ». Contexte international Amora est l'une des marques du géant Unilever, jouissant d'une belle notoriété en France. Comment se comporte actuellement le groupe Unilever sur le marché international ? On peut noter que l'an dernier, le bénéfice net du groupe anglo-néerlandais a progressé de 28 % à 5,3 milliards d'euros. Unilever est le numéro quatre mondial du secteur après Nestlé, PepsiCo et Kraft Foods. Pourtant « Malgré sa cure d'amaigrissement et d'importantes restructurations, le conglomérat peine à délivrer de bons résultats avec régularité » notait dernièrement Le Journal des finances. C'est dans ce contexte que Paul Polman, venu du concurrent suisse, Nestlé a repris en octobre la direction générale du groupe, après avoir été à la direction financière chez Nestlé. Il y a quelques jours, ce même Paul Polman se refusait « dans le climat d'incertitudes actuelles » à fournir des perspectives spécifiques pour 2009 ou même à réaffirmer ses objectifs 2010. Une réflexion qui n'est pas faite pour rassurer les salariés d'Amora Maille par voie de conséquence.
Franck BASSOLEIL,Le Bien Public,le 17-02-2009
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 10:34


Profil du groupe.

Le Groupe Delhaize est un distributeur alimentaire belge international , actif dans 7 pays (Etats-Unis, Belgique, Grèce, Roumanie, Indonésie, Luxembourg, Allemagne) sur 3 continents. Le Groupe Delhaize a été fondé en Belgique en 1867. Le Groupe Delhaize est coté sur Euronext Bruxelles (symbole: DELB) et sur le New York Stock Exchange (symbole: DEG).

Fin 2007, le réseau de vente du Groupe Delhaize comptait 2.545 points de vente. En 2007, le Groupe Delhaize a réalisé des revenus de EUR 19,0 milliards, et un bénéfice net de EUR 410,1 millions. Le Groupe Delhaize emplie approximativement 138.000 personnes.

Le Groupe Delhaize détient des positions de leader en distribution alimentaire dans des marchés clés. Pour ce faire, le Groupe Delhaize dispose d'entreprises régionales fortes qui développent différents formats de magasins alimentaires. Elles bénéficient de l'expertise et des succès du Groupe. Le Groupe s'engage à offrir à ses clients une expérience d'achat adaptée à chacun de ses marchés, à créer de la valeur ajoutée et à respecter des normes élevées en matière sociale, environnementale et éthique.



Belgique

Aperçu
La Belgique est le marché d'origine du Groupe Delhaize. Au fur et à mesure des années, le Groupe Delhaize y a construit une position très forte (deuxième en terme de chiffre d'affaires), offrant à ses clients des produits de qualité et des services à des prix compétitifs. Fin 2008, le réseau de vente du Groupe Delhaize en Belgique était constitué de 775 magasins. Fin 2008, le Groupe employait 17.000 personnes dans ses activités belges.


Enseignes
Le réseau de vente du Groupe Delhaize en Belgique est constitué de différentes enseignes, selon la spécialité, la taille du magasin, et le fait que la magasin soit exploité par Delhaize, par un affilié ou par un franchisé (c'est-à-dire un magasin auquel le Groupe Delhaize vend des produits en tant que grossiste, et qui génère des revenus uniquement par les ventes réalisées à ce magasin).

Delhaize

Supermarché Delhaize "Le Lion" est l'enseigne principale du Groupe Delhaize en Belgique. L'autre enseigne des supermarchés, AD Delhaize, est le véhicule de croissance le plus important de Delhaize Belgique depuis quelques années. Proxy Delhaize est un petit magasin de proximité centré sur les produits frais et les produits à marque propre Delhaize.

Les magasins de proximité Shop 'n Go sont localisés dans des stations services et sont une réponse aux attentes des clients en matière de proximité, rapidité et heures d'ouvertures plus étendues. Les magasins Delhaize City sont des magasins de proximités vendant exclusivement des produits à marque propre.

Caddy-Home, l'activité de livraison à domicile du Groupe Delhaize, vend des produits alimentaires qui peuvent être commandés via téléphone, fax et internet.

A côté de ses supermarchés et magasins de proximité alimentaires, le Groupe Delhaize complète son offre en Belgique avec Tom & Co, actif dans les produits de soins et accessoires pour les animaux domestiques.


Grèce
Alfa-BetaAlfa-Beta
est, depuis l'acquisition de Trofo en janvier 2001, le deuxième distributeur alimentaire en Grèce. Alfa-Beta se concentre sur les clients qui recherchent des prix compétitifs, mais également des produits et des services de grande qualité. En 1992, le Groupe Delhaize avait acquis le contrôle d'Alfa-Beta Vassilopoulos. Actuellement, il détient 63,0% d'Alfa-Beta. En 2008, Alfa-Beta a acquis 29 magasins Plus Hellas en Grèce. La société opérationnelle grecque du Groupe Delhaize comptait 7.500 employés au 31 décembre 2008, et exploitait 201 magasins.

 

 


 

Roumanie

Mega Image
En mai 2000, le Groupe Delhaize a acquis une participation dans Mega Image, la chaîne de supermarchés la plus importante de Bucarest, la capitale de la Roumanie. Depuis 2004, le Groupe Delhaize détient 100% de Mega Image. En 2008, Mega Image a acquis 14 magasins La Fourmi à Bucharest, la capitale roumaine. Fin 2008, Mega Image exploitait 40 supermarchés.

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 10:28
Delhaize bannit 300 produits de grande marque

10.02.09 - 12:06 Effi, Coral, Sun, Zwan, Dove, Lipton Ice Tea: Delhaize ne proposera plus 300 produits Unilever (sur 480). Cette décision a été prise après l'échec d'une négociation d’un an sur la hausse des prix infligée par Unilever.

Selon Delhaize, Unilever a augmenté le prix  de ses produits de 20 à 30%, ce qui est inacceptable pour les supermarchés. Les négociations ayant échoué, Delhaize a donc décidé que, une fois que les réserves seront épuisées, les produits Unilever ne seront plus vendus.

Les produits suivants, entre autres, sont concernés : Effi, Coral, Sun, Zwan, Dove, Lipton Ice Tea.

Entretemps, les négociations continuent, confirme Unilever Belgique. "Nous allons tout faire pour que le client retrouve ses marques dans son magasin habituel", explique Aurelie Gerth. Elle dément les déclarations de Delhaize selon lesquelles les négociations auraient mené à une augmentation des prix de 20 à 30%. "Si nous augmentions si fort les prix de nos produits, plus personne n'en achèterait".

La porte-parole d'Unilever ajoute que les négociations tarifaires annuelles ne portent pas seulement sur les augmentations de prix. "On discute également de l'assortiment que le détaillant veut voir dans ses rayons, des possibilités d'activer des promotions, etc." Il existe bien une augmentation annuelle des prix. "Nous avons proposé cette année une augmentation de 2,5%, ce qui est moins élevé que l'inflation", explique-t-elle.

Delhaize a réagi, dans un communiqué, dénonçant les pratiques de Unilever. "Unilever exige que Delhaize maintienne obligatoirement un assortiment qui ne tient pas compte des désirs des consommateurs. Unilever lie ses marques populaires à ses marques moins populaires, en faisant jouer sa dominance dans des catégories de produits clés, pour nous forcer à proposer et à maintenir des produits qui ont moins de succès auprès de nos consommateurs".

(J.C. avec Belga)

http://www.rtbf.be/info/societe/consommation/plus-de-saucisses-zwan-vendues-chez-delhaize-79055

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