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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 08:40
Horaires. - Dès 13 heures, des personnes ont commencé à arriver. Le cortège est parti vers 15 heures et s'est dispersé à partir de 17 h 15.
Itinéraire de la manifestation. - Place de la Libération, rue de la Liberté, place Darcy, boulevard De-Brosses, boulevard de la Trémouille, rue de la Préfecture, rue des Forges, rue Lamonnoye, place du Théâtre et place de la Libération.
Forces de l'ordre. - La manif de Dijon a été fortement encadrée par les forces de l'ordre : 74 policiers et 75 gendarmes mobiles.
Transports : nombreuses perturbations. - Les réseaux Divia et SNCF (grandes lignes et TER) ont été perturbés. Pour des raisons de sécurité, il était demandé aux automobilistes d'éviter le centre-ville de Dijon et de ne pas tenter de s'introduire au milieu du cortège.
Le service minimum d'accueil doit encore faire ses preuves. - A part la mairie de Dijon, qui a clairement indiqué pourquoi elle n'appliquait pas le Service minimum d'accueil (SMA) à l'école (voir page 3), il est très difficile de connaître précisément les communes qui ne l'ont pas appliqué hier. Contacté hier midi, François Cauvez, inspecteur académique de la Côte-d'Or, a déclaré ne pas avoir reçu de messages de parents d'élèves « rencontrant des difficultés particulières ». Reste que pour beaucoup de Côte-d'Oriens, il a été nécessaire de faire garder ses enfants en utilisant le système D (famille, amis, collègues).
Enseignants grévistes : la guerre des chiffres. - Selon le rectorat de l'académie de Dijon, il y avait hier pour la Côte-d'Or 17,82 % de grévistes dans l'Education nationale, dont 40,81 % d'enseignants dans le 1er degré, 24,26 % dans les collèges, 3,04 % dans les lycées professionnels, 15,90 % dans les lycées généraux et technologiques et 14,91 % parmi les personnels administratifs et sociaux. Du côté du Snuipp-FSU et du SE-Unsa, on parlait d'un total de près de 70 % de grévistes dans le 1er degré. La guerre des chiffres n'est pas prête de s'arrêter.
Manifestation : entre grogne et espoir

Des revendications à la pelle. - L'amélioration du pouvoir d'achat, des conditions de vie et de travail des salariés du privé et du public, l'arrêt des suppressions d'emplois, le remplacement des départs à la retraite, l'augmentation des effectifs, l'ouverture de négociations salariales, l'annulation des délocalisations et des fermetures d'entreprises ou de services, l'amélioration des statuts des enseignants, etc. (*)
Ceux qui ont manifesté à Dijon. - Des personnels et agents de la fonction publique (d'Etat, territoriale et hospitalière), des enseignants du premier degré, des enseignants-chercheurs de l'université de Bourgogne (uB), des retraités, des chômeurs, des personnels de l'Urssaf de Côte-d'Or, de l'Inra, de l'ONF, du CHU de Dijon, de la Poste, d'Amora-Maille, de Jtekt, d'Euroflaco, de Carrefour, de France 3, de Bericap Plasturgie, etc. (*)
Sur les panneaux. - Lors de la manifestation, on a pu lire plusieurs messages : « Dijon en deuil, Unilever Fossoyeur », sur un panneau dégoulinant de ketchup et de mayo ; « Crise, antiterrorisme, flicage, l'insurrection nous monte au nez » sur une banderole de 50 mètres place Darcy ; « Notre hôpital public est en faillite » ; « Touche pas à ma maternelle », sur des couches culottes ; « Écoles en danger » ; « Et maintenant qui va les aider à dépasser ce qui les empêche d'apprendre et de penser ? » ; « Investir dans l'intelligence c'est prévenir la délinquance » ; « Espèce menacée : maîtresse de maternelle » ; « Un plan de relance pour l'éducation » ; « Touche pas à ma Poste » ; « Valéo Dijon : la crise ne doit pas être un prétexte » ; « Trop de réformes tue la réforme » ; « La société contre l'Etat » ; « Ne nous laissons pas bâillonner » ; « Qui sème la misère récolte la colère » ; « On veut des salaires décents, des heures sups payées et des week-ends majorés » ; « Argent aux travailleurs ; huissiers aux banques » ou encore « La France en grève, ça se voit » ; « Promo Sarko, 50 % sur les libertés » ou encore « Sarko = cassetout ! Sarko, casse-toi ! » (*).
Vincent LINDENEHER,Le Bien Public,vendredi 30 janvier 2009.
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 11:58

Le 29 Janvier 2009, une grève nationale est lancée par toutes les organisations syndicales.

 

Cette grève est motivée par les interrogations des salariés français sur leur Emploi et leur pouvoir d’achat.

 

Dans notre situation, il est apparu évident aux Syndicats F.O et C.F.D.T Amora-Maille de se mobiliser par l’action à ce mouvement de grève.

 

Nous vous appelons donc à cesser le travail du Jeudi 29 Janvier 2009 à 5H00au Vendredi 30 Janvier à 5h00.

 

Le mouvement doit être massivement suivi par les salariés Amora-Maille et doit être une démonstration de force face à une Direction qui ne fait aucun cas de nos emplois pour assurer encore plus de bénéfice à l’actionnaire.

 

Pour la direction générale, il est tout à fait normal de licencier 244 hommes et femmes qui font Amora-Maille pour payer les spots publicitaires.  C’est écoeurant !!

 

Pour le site de Dijon nous vous donnons rendez vous dès 5H00 le 29 Janvier 2009 sur le parking. Pour Chevigny et Appoigny, voir l’organisation avec vos représentants sur place.

 

Nous participerons bien évidement à la manifestation qui se déroulera à Dijon à 14H30 place de la Libération.

 

Nous invitons nos collègues de Chevigny à nous rejoindre sur le parking de l’usine de Dijon à partir de 13H.

 

Nous partirons du site de Dijon à 13H30 pour rejoindre le cortège.

 

Vos représentants profiteront aussi de cette journée pour échanger avec vous sur le plan de licenciement qui nous concerne.Un plan qui de plus a été bâclé par la direction générale. Nous n’avons aucune garantie sur la sauvegarde de nos emplois (contrairement ce qu’affirme la direction dans les médias).  Mais pire, le projet n’apporte aucun avenir concret sur le maintien de l’activité sur le site de Chevigny St Sauveur à un an…

 

Il faut faire comprendre à la direction que nous ne sommes pas des esclaves que l’on vend au moins offrant sur le marché.

 

Le 29 Janvier 2009, soyons tous solidaires et déterminés.

 

Il en va de notre avenir chez Amora-Maille  SI.

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 11:32
Une video du PDG
Hervé Laureau d'Amora-Maille
(datant du
6 décembre 2008)

sur ce lien :
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 11:22

Le pouvoir d'achat du salaire est la quantité de biens et services que l'ont peut acheter avec une unité de salaire. Son évolution est liée à celles des prix et des salaires. Si les prix augmentent dans un environnement où les salaires sont constants, le pouvoir d'achat diminue.

En économie, le pouvoir d'achat d'un revenu donné est la capacité d'achat en termes de biens et services que permet ce revenu. En particulier, le pouvoir d'achat d’un ménage est la capacité d’achat que lui permet l’intégralité de ses revenus.Il dépend donc de la somme en question et du prix des biens et services.

En politique, c'est un mot que l'on doit associer à une notion de croissance économique pour conquérir l'électorat. Méthode particulièrement utilisée lors de l'élection présidentielle française de 2007.

Les évolutions du pouvoir d’achat sont égales aux variations des revenus en valeur réelle (c’est-à-dire aux variations des revenus en valeur nominale corrigées des effets de l’inflation).

Pour un pays, le pouvoir d'achat global est égal au revenu national brut. Sur le long terme, il croît au même rythme que le produit national brut du pays, mesuré en volume[1]. En effet, on ne peut consommer que ce que l’on gagne. Toute hausse du pouvoir d’achat permise par hausse de l’endettement (public ou privé) sera compensée par une future diminution du pouvoir d’achat nécessaire pour rembourser cette dette.

 

En France


L’INSEE définit le pouvoir d’achat d’une quantité de monnaie comme « la quantité de biens et de services que l’on peut acheter » avec[2].

Ainsi, le pouvoir d’achat du salaire est la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec une unité de salaire. Il se mesure au moyen du salaire net réel.

Le pouvoir d’achat reçu par l'ensemble des ménages progresse de 2 % par an en moyenne (moyenne stable, sur 1974-2006)[3]. Au cours des Trente Glorieuses, le pouvoir d'achat progressait plus rapidement, de 4 ou 5 % par an.réf. à confirmer :

Cependant, le niveau de vie des français, mesuré par l’évolution du pouvoir d'achat par unité de consommation, n’a augmenté que de 1,3 % par an entre 1974 et 2006[5] ; la différence est liée à la diminution de la taille moyenne des ménages qui provoque une baisse des économies d'échelle permises par la vie à plusieurs.

Par ailleurs, en France, depuis 1994, la croissance du salaire minimum net (le SMIC) a été plus forte que la croissance du salaire moyen net, donc le pouvoir d’achat lié au salaire des salariés payés au SMIC a augmenté plus vite que le pouvoir d’achat des autres salariés, en moyenne.

Ces dernières années, la question du pouvoir d'achat est devenue un thème central des préoccupations des ménages. Face à la hausse des prix touchant tous les domaines de consommation (grandes surfaces, carburants), l'enjeu est devenu politique.

 

En 2007

 

Selon l'INSEE, en 2007, en France, le pouvoir d'achat du revenu disponible brut des ménages a cru de 3,3 %. Le pouvoir d'achat par unité de consommation a cru de 2,4 %.

Selon l'Institut national de la consommation (INC), le pouvoir d'achat a augmenté de 1,4% en 2007.

En 2008

Selon l'INSEE, le pouvoir d'achat moyen des ménages a reculé de 0,4% entre juin 2007 et juin 2008. Il avait augmenté de 0,8% entre juin 2006 et juin 2007. Entre juin 2007 et juin 2008, le revenu mensuel disponible moyen par ménage a augmenté de 99 euros, passant de 3.093 euros à 3.192 euros. Dans le même temps, la hausse des prix créait une augmentation de 113 euros des dépenses mensuelles, se traduisant par une baisse de pouvoir d'achat de 14 euros par mois.


L'Institut national de la statistique (Insee), prévoit pour cette année une hausse de 0,9% du pouvoir d'achat.

Selon l'INC, Le pouvoir d'achat devrait reculer de 0,8% en 2008, après une hausse de 1,4% en 2007.

Définition :  Pouvoir d'achat
Source Wikipedia

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 11:19
Aujourd'hui, entre 200 et 300 salariés d'Amora-Maille sont attendus dans les rues de Dijon (photo archives)

Aujourd'hui, c'est la chienlit

Ceux qui ne feront pas grève aujourd'hui devront s'adapter. Les transports en commun fonctionneront au ralenti, les services publics seront pour la plupart fermés. Bref, soit on manifeste, soit on prend son mal en patience.
Pressentie com-me l'une des plus importantes grèves de ces dernières années, cette journée dite « d'action » va engendrer de fait des perturbations. Les plus significatives se ressentiront notamment dans les transports en commun du Grand Dijon (lire ci-contre). Idem sur le réseau SNCF ; d'où la nécessité de se renseigner pour les grandes lignes et les TER : soit par téléphone au 0 805 90 36 35 ou sur le site internet www.sncf.com/
Autre secteur qui fait aujourd'hui l'objet d'un appel à la grève massif, l'Education nationale. Là aussi, l'information est passée, les établissements scolaires ont affiché et/ou prévenu les parents d'élèves. Même si le service minimum d'accueil doit être appliqué, les familles ont été invitées à s'organiser, quand elles le pouvaient.
Interpeller le gouvernement
Si la Fonction publique alimentera l'essentiel des défilés, le secteur privé ne sera pas en reste. En Côte-d'Or et à Dijon, les salariés touchés par des licenciements ou du chômage technique entendent bien donner de la voix. Qu'ils proviennent d'Amora-Maille, d'Euroflaco, de Jtekt ou de Barry Callebaut, tous ont bien l'intention d'interpeller le gouvernement. Au-delà des revendications attendues des syndicats.
Les syndicats justement. Tous, ou presque, jouent la carte de l'union et de la mobilisation. Côté public, cette « journée d'action interprofessionnelle du 29 janvier » est un « appel à tous les fonctionnaires et les agents publics » pour « exiger du gouvernement des réponses ». Ainsi, parmi les revendications avancées par les syndicats (CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, CFE-CGC, Solidaires...), on retrouve « l'arrêt de la politique aveugle de suppressions d'emplois, l'ouverture urgente de négociations salariales, le retrait de projets porteurs de lourds reculs pour la population et les personnels, les moyens nécessaires à la pérennisation du financement des missions publiques... »
Côté privé, on manifestera contre les délocalisations, le chômage technique, les suppressions d'emploi ou encore la baisse du pouvoir d'achat.
E. HASLE,Le Bien Public
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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 11:13
Rendez-vous le 17 FÉVRIER

Hier (mercredi 28 janvier 2009), lors du CCE d'Amora-Maille, l'intersyndicale a demandé une suspension pour permettre à leur expert d'avoir davantage de temps pour faire son rapport sur le PSE et le livre III.
Le Comité central d'entreprise (CCE) d'Amora-Maille, qui se tenait hier, a été suspendu jusqu'au 17 février (1). Normalement, l'expert de l'intersyndicale FO-CFDT devait rendre un rapport sur le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et le livre III (relatif au volet social).
Un expert de trop
« Dès le début de la réunion, la direction a fait remarquer que le cabinet d'experts ne devait pas être présent. Tout de suite, ça a tendu les débats... », raconte Sylvain Pépin, délégué CFDT.
Il ajoute : « L'expert a demandé à la direction des réponses écrites et non orales. A la suite de cela, nous avons souhaité une suspension de séance pendant 45 minutes. A la reprise, nous avons demandé le report du CCE et la nomination d'un avocat. »
Hervé Laureau, président d'Amora-Maille, confirme que les partenaires sociaux ont demandé une réunion supplémentaire, « que nous avons accordée pour permettre à l'expert de donner des informations complètes et détaillées », précise-t-il. Conséquence, la réunion a été suspendue à 16 heures.
Point info conseil
Le P-DG tient néanmoins à faire remarquer que « le processus légal aurait voulu que l'expert rende son rapport aujourd'hui (NDRL : hier), soit entre 20 et 22 jours maximum après le dernier CCE du 6 janvier. » Il ajoute : « J'ai rappelé l'importance de ne pas faire durer ou retarder la procédure dans le contexte actuel de crise. En effet, à la fin des négociations, il sera important pour nous de travailler avec chaque salarié pour l'accompagner dans son projet et lui proposer des solutions. Si l'avancée de la procédure était retardée, ce serait autant d'offres de travail d'entreprises que nous perdrions. »
A noter que la direction a annoncé « la mise en place, à partir du 16 février, d'un point info conseil » où les salariés qui se posent des questions pourront se renseigner.
(1) Il a fait suite au CCE du 6 janvier dernier

Le Bien Public,Vincent LINDENEHER,jeudi 29 janvier

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 06:38
LOISIRS - Crise financière ou pas, les gens devront continuer à boire et manger. C'est un argument déjà suffisant pour affirmer qu'il est intéressant d'investir dans le secteur alimentaire malgré une conjoncture économique difficile.

(mon argent) – Durant les périodes économiquement difficiles, les consommateurs ont tendance à moins fréquenter les supermarchés plus chers comme Delhaize et privilégient les magasins "discounts" comme Colruyt. Mais justement, Colruyt et Delhaize ont en rayon les produits des mêmes fournisseurs, notamment Unilever. Pour ce fabricant mondial de denrées alimentaires, l’endroit où vous faites désormais vos courses a donc peu d’importance.

C’est pourquoi ce genre d’entreprises sont en quelque sorte immunisées contre la récession. Une tendance bien visible dans le cours de leurs actions. L’indice qui suit les producteurs alimentaires, le DJ Stoxx Food Producers, a cédé à peine 15% depuis le début de cette année.Ces actions surperforment donc non seulement le marché (-40%) mais enregistrent également une performance semblable à celles des secteurs considérés comme défensifs comme l’industrie pharmaceutique.

Des marges élevées …

Les entreprises alimentaires ont pu profiter de la hausse rapide des cours des matières premières au cours de l’année écoulée. Les producteurs de biscuits utilisant d’importantes quantités de céréales, comme Lotus Bakeries, ou les sociétés de transformation de produits laitiers, comme Danone, ont été contraints de relever leurs prix de vente à plusieurs reprises en très peu de temps.

En cas de repli des cours des matières premières, comme celui survenu ces derniers mois, les producteurs alimentaires se frottent les mains: leurs dépenses baissent, mais ils ne répercutent pas ou à peine ce repli sur leurs prix de vente. Les consommateurs, pour leur part, ne peuvent qu’anticiper une hausse des prix des denrées alimentaires à l’avenir. La population mondiale en hausse constante, combinée à la raréfaction des matières premières, conduira en effet inévitablement à une hausse des prix des ingrédients de base de l’industrie alimentaire.

… fortement prévisibles …

Les perspectives d’avenir pour les sociétés alimentaires n’ont pas l’air mauvaises. Par exemple, le potentiel lié aux débouchés de certains produits de base dans les pays émergents reste énorme. Il y a donc moyen de miser là-dessus en achetant les titres d’une multinationale diversifiée. Sur la base du critère géographique, Unilever réalise par exemple 44% de son chiffre d’affaires dans les pays émergents. Hélas, tous les pays n’ouvrent pas simultanément leur marché aux entreprises étrangères. De plus, une telle expansion exige la réalisation d’études sur les préférences gustatives, le développement de produits adaptés au marché et le lancement de campagnes de marketing coûteuses.

À cet égard, il peut être intéressant d’investir directement dans un producteur alimentaire local tel que Perdigao, société brésilienne active dans la viande de poulet et de porc, qui a déployé ses activités d’Amérique Latine en Russie. Wimm- Bill-Dan a pour sa part implanté son siège à Moscou et est parti à la conquête de plusieurs marchés de produits laitiers ( jusqu’en Asie Centrale) grâce à une politique d’acquisitions ciblées.

En outre, dans les régions développées, comme l’Amérique du Nord, l’Europe et le Japon, l’accent doit surtout être placé sur l’alimentation saine et les plats préparés. En effet, la commodité des plats préparés séduit toujours plus de consommateurs, en particulier les célibataires et les ménages monoparentaux qui n’ont plus le temps ni l’envie de cuisiner.

… mais surtout intéressantes dans un marché en baisse

Il est évidemment très difficile d’estimer combien de temps durera la récession. Mais du point de vue de l’investisseur, on peut affirmer que les sociétés alimentaires présentent surtout des atouts défensifs. La corrélation de ces actions à l’économie (exprimée dans le PIB global) est d’ailleurs plus faible qu’à un indice général tel que le S&P500. En d’autres termes, le risque de baisse et le potentiel d’appréciation des actions alimentaires sont moins marqués que dans les autres secteurs. En choisissant exclusivement des sociétés alimentaires présentant une base de revenus diversifiés sur plusieurs marques fortes, des produits innovants et un ancrage aux pays émergents, on peut espérer obtenir à l’avenir un rendement supérieur au secteur dans son ensemble.

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 09:04
Euroflaco, dont le site de production est basé à Chevigny-Saint-Sauveur, s'apprêterait à supprimer près de 80 emplois. Pas loin de la moitié de ses effectifs !

Menace sur l'emploi chez Euroflaco. Selon nos informations, près de 80 postes sur les 180 environ que compte l'entreprise de Chevigny-Saint-Saveur seraient menacés.
Pour expliquer cette restructuration, différents facteurs seraient avancés, « notamment une hausse du prix des matières premières et une conjoncture économique difficile… ».
Sur ces 80 postes menacés, seulement une dizaine de salariés pourrait se voir proposé des départs en retraite.
L'entreprise, anciennement appelée la BAP, spécialisée dans la fabrication de flaconnage plastique, est une filiale depuis 1997 d'un groupe autrichien ALPLA, leader européen dans ce type de production. Elle fait partie d'un réseau comprenant 90 sites industriels dans le monde dont six en France. L'usine qui fonctionne 24 heures sur 24 avec cinq équipes, compte aujourd'hui un peu moins de 180 personnes. Euroflaco dessert une clientèle variée composée de grands groupes alimentaires , industriels et pharmaceutiques.
La direction a décidé de convoquer un comité d'entreprise (CE) « extraordinaire » mardi après-midi.
Samedi 17 janvier 2009,le Bien Public

L'effet Boule de Neige !!!
Euroflaco fournisseur d'Amora-Maille à Dijon


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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 21:53
La moutarde a beaucoup fait parler d'elle ces derniers temps avec la restructuration annoncée d'Amora -Maille. Mais que deviennent les autres fabricants de moutarde ?
SUR le marché de la moutarde, EdC (Européenne de condiments) se positionne comme le numéro 2 avec 27 000 tonnes fabriquées par an. « La moutarde représente la majorité de nos activités, plus de 80 %de notre chiffre d'affaires », souligne Michel Liardet, directeur général d'EdC dont le siège se situe dans la zone industrielle de Couchey.
« Si le marché est à la baisse (- 5 % en volume), cela s'explique, certes par l'environnement économique, mais surtout pour le manque important d'innovation dans ce domaine. »
C'est pourquoi EdC a lancé l'an dernier un concept novateur, « Téméraire La Moutarde des chefs », avec dans l'idée de développer de nouveaux usages pour ce condiment.
« La moutarde redevient ainsi un ingrédient culinaire à part entière », affirme-t-il. « Cette gamme qui compte huit références se décline en deux types de produits pour cuisiner à chaud ou à froid. »
Dans l'Hexagone, Européenne de Condiments vend majoritairement en grande distribution (soit sous la marque Téméraire, soit sous les marques de distributeurs).
Reine de Dijon SAS, quant à elle, « n'arrive pas à vendre sa marque sur le marché français. On se heurte à un mur de la distribution », explique son directeur général Luc Vandermaesen.
C'est pourquoi ce fabricant de moutarde implanté à Fleurey-sur-Ouche travaille essentiellement avec des MDD (marques de distributeurs), des grossistes, des industriels (car la moutarde fait partie des ingrédients destinés à préparer de nombreuses sauces), des restaurateurs… Mais là, « on ne vend pas vraiment une marque », déplore-t-il.
Très peu présente en grande distribution, Reine de Dijon SAS (12 000 tonnes de moutarde en 2008), travaille notamment en Bourgogne avec un réseau de petits commerces et d'épiceries fines.
« On propose également une vingtaine de moutardes aromatisées qui se vendent bien même si le marché reste marginal. On essaye de sortir régulièrement des nouveautés. Trois nouvelles saveurs (curry - coco, ananas et poivre de Séchouan, cajun) ont été fabriquées la semaine dernière et devraient se retrouver prochainement dans les magasins. »
Une soixantaine de pays
Hormis la France, le marché de la moutarde se développe considérablement à l'export. « On vend de la moutarde dans une soixantaine de pays. L'Afrique est un gros marché tout comme l'Europe, le Japon ou encore les USA (malgré les 100 % de droits de douane qui sont en vigueur depuis 1999) », indique Luc Vandermaesen.
« De manière générale, la moutarde classique traditionnelle est plébiscitée hormis en Angleterre et au Japon. Ces deux pays préfèrent la moutarde à l'ancienne avec les grains apparents. »
Du côté d'Européenne de condiments, l'activité export est également importante : et représente 25 % de leur chiffre d'affaires. « On exporte dans le monde entier en Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Tchéquie…), aux USA, au Canada, en Australie, au Japon et même depuis peu en Chine… », déclare Michel Liardet précisant que « la marque Bornier a été supprimée il y a quatre ans de cela en France. En revanche, elle continue de se vendre à l'export : en Tchéquie, par exemple, elle demeure la marque leader… »
Isabelle DECAUX
Le Bien Public,le vendredi 16 janvier
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 15:33
FAUVERNEY

Les difficultés que nous rencontrons dans l'est de la France ne remettent pas du tout en cause notre arrivée en Côte-d'Or ». Hier, Gérard Pineau, directeur général France de FM Logistic, a coupé court à toutes les rumeurs ayant suivi l'annonce de la suppression de 489 postes, d'ici 2010, sur le site FM Logistic de Woippy, près de Metz.
FM Logistic doit en effet installer en mai sa nouvelle plate-forme à Fauverney, près de Genlis. A la clé : plus de 300 emplois dont 150 seront réservés aux salariés d'Amora-Maille touchés par la fermeture des sites de Dijon et Appoigny.
« Nous n'avons pas changé d'avis »
« Notre arrivée à Fauverney correspond à notre analyse d'un marché porteur en prestations de services logistiques. Nous n'avons pas changé d'avis », rappelle Gérard Pineau. « Nous allons nous installer progressivement à partir du mois de mai et jusqu'en fin d'année. Nous devrions créer ainsi 300 à 400 postes à Fauverney. Nous allons de plus aborder à très court terme avec Unilever l'analyse des compétences requises afin de pouvoir intégrer les anciens salariés d'Amora ».
Le P-DG d'Amora rassurant lui aussi
Dès le samedi 10 janvier, dans nos colonnes, Hervé Laureau, P-DG d'Amora-Maille se voulait lui aussi rassurant sur la solution FM Logistic pour reclasser une partie des anciens salariés d'Amora : « Je ne pense pas que les difficultés de FM Logistic à Woippy remettent en cause son arrivée à Fauverney, car elle n'a pas prévu d'installer en Côte-d'Or les mêmes métiers qu'à côté de Metz. A Woippy, il s'agit d'assemblage et de mise sous blister pour Hewlett-Packard. A Fauverney, ce sera d'une part de la préparation et de l'expédition de palettes, et d'autre part le conditionnement de nos lots promotionnels ».
Mercredi 14 janvier 2009,Le Bien Public
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