Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 10:11
Mercredi 7 janvier 2009

Des représentants syndicaux d'Amora seront reçus aujourd'hui au ministère de l'Economie. Les négociations avec la direction ont repris hier. Le président d'Amora a affirmé sa volonté de faire du site de Chevigny « une usine phare ». L ES négociations concernant la restructuration d'Amora-Maille (1) ont repris hier à Dijon entre les représentants du Comité central d'entreprise (CCE) et la direction. Débutée à 9 heures, cette première procédure d'information et de consultation s'est terminée vers 17 h 15. Concrètement, le contenu des livres III et IV a été lu. Le livre IV, relatif au volet économique, détaille la démarche de réorganisation de l'entreprise direction d'Amora-Maille. Le livre III concerne le volet social, avec le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Selon Sylvain Pépin, délégué CFDT, la lecture des livres III et IV s'est déroulée dans une ambiance relativement calme, « avec tout de même quelques sursauts et agitations ». Et d'ajouter : « Nous n'attendions pas grand-chose de cette journée, à part la possibilité de poser des questions sur l'avenir des sites. » Les représentants du personnel ont en outre confirmé leur intention, d'ici à la prochaine réunion, de remettre un dossier à un cabinet composé d'experts-comptables et d'avocats. Le but, d'après Sylvain Pépin, est « de démontrer le contraire de ce qu'affirme la direction, c'est-à-dire déclarer que les licenciements ne sont pas justifiés ». « Pas question de délocaliser » Lors de la réunion d'hier, Hervé Laureau, président d'Amora-Maille, a jugé qu'il y a eu « de l'écoute mutuelle. Chacun a pu présenter son point de vue sur la réorganisation et ses conséquences ». Il a qualifié le projet industriel d'« indispensable » et d'« avenir ». Selon lui, « il fera de l'usine de Chevigny la plus grande usine de condiments d'Europe. Elle sera ainsi davantage compétitive ». Hervé Laureau affirme qu'« il n'est pas question de délocaliser la moutarde de Dijon puisque la moutarde, la mayonnaise, le vinaigre et le conditionnement de cornichons seront fabriqués à Chevigny ». En outre, le président d'Amora-Maille veut faire du projet industriel « un projet exemplaire sur le plan social. Nous accompagnerons tous les salariés et leur proposerons des solutions concrètes ». Il évoque « 250 possibilités » d'accompagnement et d'aide. « Au-delà, nous mettrons en place une structure pour accompagner individuellement les salariés. » Prochaine réunion Une prochaine réunion aura lieu le 28 janvier. Sylvain Pépin annonce que les représentants syndicaux ne comptent pas « rester les bras croisés ». Il se dit prêt à continuer les manifestations. « Nous participerons notamment à la journée de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier prochain. » Vincent LINDENEHER
(1) Pour rappel, la réorganisation d'Amora-Maille, annoncée le 20 novembre dernier, prévoit la fermeture de l'usine historique de Dijon et de l'usine de conditionnement d'Appoigny (Yonne), ainsi que le transfert de l'activité logistique de Chevigny-Saint-Sauveur sur la plate-forme de FM Logistic à Fauverney.
Le Bien Public,mercredi 07 janvier 2009
Partager cet article
Repost0
4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 20:42


Un p'tit sourire avant la reprise et detous les évenements 2009.









Partager cet article
Repost0
3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 12:53

Le départ annoncé de Hewlett-Packard de la plateforme de Woippy en mai 2010 va rapidement entraîner la suppression, dans un premier temps, de 240 emplois chez FM Logistic. La direction veut sauver le site ; syndicats et personnel comptent se battre contre HP pour sauvegarder l’emploi.

«On a cru que c’était pour nous annoncer une bonne nouvelle. Après coup, toute cette théâtralité laisse un goût amer.» Bruno Damien, porte-parole de l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFE/CGC, raconte cette matinée de vendredi pour laquelle la direction de FM Logistic a sorti le grand jeu en dressant une estrade, bancs et chaises pour accueillir les quelque 400 salariés du site de Woippy. «On a pris un coup de massue sur la tête !, ajoute le délégué du personnel. Même notre directeur Arnaud Militon a fondu en larmes.» Jean-Christophe Machet, coprésident du groupe Fauret et Machet, et Gérard Pineau, directeur de FM Logistic France, ont annoncé hier que le projet Licorne, celui qui devait remplacer la perte de l’activité de conditionnement des imprimantes Hewlett-Packard, avait capoté. Ce plan B, censé sauver 210 emplois, était une solution Hewlett-Packard, mais dans le secteur PC micro-informatique. Malheureusement, le géant américain a choisi les Pays-Bas et la société Flextronics pour abriter cette activité ; l’industriel hollandais offrant l’avantage de produire en Asie. «C’est une décision géo-stratégique contre laquelle on ne peut rien faire. A Woippy, nous avons le désavantage d’avoir un site monoclient depuis le début, il y a 15 ans. Mais HP nous a aussi permis d’employer jusqu’à 900 personnes ici », rappelle Gérard Pineau. Conséquence : FM Logistic va supprimer dans un premier temps 240 emplois d’ici avril 2009 à travers un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi). Un chiffre que contestent les syndicats, qui de leur côté parlent de 169 suppressions d’emplois en s’appuyant sur un document du CE.

«On va se battre !»

«Pour l’instant, on ne comprend pas. On ne réagit pas. Pendant les fêtes, on va prendre conscience des dégâts !», ajoute le porte-parole du personnel qui se dit à peine réconforté par la volonté, qu’il juge toutefois «sincère », de la direction de sauver le site. «Nous ferons tout pour sauvegarder les emplois. Nous ferons vivre ce site, on ne peut pas se priver de 60 000 m2 d’équipement de ce type », assure Gérard Pineau. Aujourd’hui, la plateforme emploie 488 personnes, dont 60 % de femmes. Une vingtaine de salariés a déjà choisi la mobilité vers d’autres unités du groupe Fauret et Machet 14 000 salariés dans 14 pays, dont 4 500 en France, et 620 m€ de chiffre d’affaires , dans la région parisienne ou du côté d’Avignon. Et pourtant «le groupe continue d’embaucher : 530 personnes sur les deux dernières années en France », précise le directeur, qui a bon espoir de rebondir en commençant par transférer trés rapidement l’activité de conditionnement alimentaire de Moulins-lès-Metz (100 emplois) sur Woippy, avec à la clé la création d’une vingtaine d’emplois supplémentaires, auxquels pourraient s’ajouter, si l’activité se développe bien, 30 autres de l’effectif de Woippy. Pourtant à l’horizon mai 2010, quand HP arrêtera de livrer la plateforme en imprimantes, ce sont bien 430 emplois qui risquent de disparaître si aucun reclassement n’intervient ou si aucune autre activité n’est créée sur le site. «Nous voulons que FM Logistic relance une activité sur la plateforme. Si possible du .high-tech beaucoup plus rentable », insiste Bruno Damien. L’intersyndicale invite d’ores et déjà le personnel à une assemblée générale, le 10 janvier, pour préparer une riposte. «On va se battre. On va s’en prendre à Hewlett-Packard qui n’a pas le droit d’agir ainsi. Ils vont supprimer 9 000 postes en Europe dont 530 en France, sans compter les nôtres. Pour un emploi supprimé, on veut un emploi créé

Bernard KRATZ

Publié le 20/12/2008
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/permalien/article.html?iurweb=266309
Partager cet article
Repost0
3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 12:45

Délocalisation et licenciement

lundi 31 mars 2008

La Cour de cassation a précisé que la délocalisation n’est pas en soi un motif économique de licenciement.

A la suite d’une délocalisation de l’entreprise, des emplois peuvent être supprimés. Mais pour que ces suppressions de postes justifient un licenciement économique, encore faut-il que la décision de délocaliser repose sur les critères du licenciement économique définis par le Code du travail (tels que l’existence de réelles difficultés financières au sein de l’entreprise) et non sur la volonté de profiter de mesures fiscales plus attractives à l’étranger.

Cour de cassation, chambre sociale, 18 septembre 2007, pourvoi n° 06-42.401

http://www.dossierfamilial.com/breves/delocalisation-et-licenciement,2196


 
Partager cet article
Repost0
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 14:15
On se demandait encore pourquoi Le PDG d'Amora-Maille et Unilever
voulaient fermer ces sites.


Ingénieur de production

envoyé par abdelhakdemo

Chef de produit

envoyé par abdelhakdemo

Le reponsable de secteur

envoyé par abdelhakdemo

Vous avez vous les vidéos !!!
  C'est video sont le vrai métier du PDG Amora-Maille et d'Unilever.
EN PIRE!!!
Le vrai metier d'Unilever s'est de faire du profit,licenciers,fermer des sites,de délocaliser des produits dans les pays de l'Est et autres à moindre coup.
Pour Preuve :
Les sauces Salades
Ketchup
Sauces de variétés
Amora c'est DIJON,Amora fait des bénéfices,Amora-Maille ce n'est pas que de la Moutarde.

Imaginez comment un PDG d'Amora-Maille ou le ou les responsables Unilever
refléchissent !!!
Ils nous prennent vraiment pour des Fraggles



 

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 11:03
NewsdeNous
Voudrait vous souhaiter une
Bonne Année 2009,
mais vu la situation
je vous souhaite d'avoir
une bonne santé


Le moral des ménages français ceinturé par les prix


Fermeture Eclair
http://www.villiard.com/blog/wp-content/uploads/2008/06/fermeture-eclair.jpg
Partager cet article
Repost0
2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 10:45
St-vulbas Dijon Appoigny Chevingy Gemenos St-dizizer Ludres Duppigheim Pacy-sur-eure Compiègne COMPIEGNE



Dijon

Implantée sur son site depuis 1900, l’usine de Dijon est spécialisée dans la production de mayonnaise, ketchup, sauces fraîches et sauces variétés, de marques Amora et Maille.

Forts de 240 salariés et de 296 références produits l’usine produit en moyenne 66 000 tonnes par an et exporte 24% de nos volumes, essentiellement avec la marque Calvé (produits destinés au marché italien).
 

Chevigny

A partir de décembre 2007, l’usine de Chevigny va rassembler l’ensemble de la production des moutardes Amora et Maille (transfert des installations de production de moutarde Amora à Chevigny). C’est également de ce site que proviennent les vinaigres, poivres, épices et herbes des marques Amora
et Maille.

Les 170 salariés de l’usine sont répartis entre les 3 ateliers de fabrication et les 9 lignes de production. L’usine produit 440 références produits et parmi les 46 000 tonnes de produits conditionnés chaque année, 20% sont destinés à l’exportation.



Appoigny

L’usine d’Appoigny produit 14 500 tonnes par an de légumes condimentaires pasteurisés conditionnés, sous les marques Amora, Maille et Knorr. Son activité principale est le cornichon, qui représente 96% du tonnage annuel.

L’usine compte environ 45 références produits, avec
un effectif moyen de 110 salariés. Sa particularité réside dans l’organisation physique de sa production : 4 lignes de conditionnement alimentées par 6 lignes process.
 

 


Partager cet article
Repost0
29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 09:53
La crise a été au premier plan en 2008. Malgré elle, la Côte-d’Or tient le coup dans plusieurs secteurs.
LA « crise ». Ce mot a sans aucun doute été le plus prononcé en 2008. Tout avait pourtant commencé comme « une bonne année ». Fort de ses performances à l’export et du dynamisme indéniable de ses petites et moyennes entreprises (PME), la Côte-d’Or pouvait rêver à des résultats aussi satisfaisants qu’en 2007. Au début de 2008, on ne s’en souvient pas forcément, mais les préoccupations concernaient surtout la baisse du pouvoir d’achat et la hausse du prix du baril de pétrole. A la fin de l’année, nombreux étaient ceux qui s’estimaient heureux d’avoir encore un travail… Mais avant d’en arriver là, revenons sur les réussites. Réussites et espoirs Tout au long de 2008, plusieurs entreprises côted’oriennes se sont distinguées. En janvier, Dyn-Aero (Darois) franchit un cap grâce à la certification de ses appareils (en novembre, la société annonce qu’elle reprendra une partie de la production d’Apex) ; l’entreprise Sacol (Dijon) reprend l’enseigne Visual ; Seb fête ses 150 ans à Dijon ; la radio K6 FMdiffuse ses premières ondes ; l’Européenne de Condiments (Couchey) investit plus de 4 millions d’euros pour accompagner un accroissement de la production. En mars, on apprend que la société suisse Exichol, spécialisée dans les additifs nutritionnels, s’installera à Dijon (34 emplois seront créés). En avril, Barry Callebaut annonce qu’elle va investir 10 millions d’euros à Dijon. En mai, Solar Euromed, spécialisée dans le solaire thermodynamique, annonce qu’elle prévoit 50 embauches d’ici à trois ans. L’entreprise Plasto, spécialisée dans les adhésifs et autres polymères, inaugure un nouvel entrepôt à Longvic : 30 personnes sont déplacées sur la ville ; le casino de Santenay, propriété de Joagroupe (anciennement Moliflor Loisir), va bénéficier de 2,2 millions d’euros et faire d’importants travaux à partir d’automne. En juin, Gewiss (Liernais), victime d’un sinistre en 2006, inaugure un établissement flambant neuf et attend une croissance à deux chiffres pour l’année ; Urgo acquiert l’activité d’Alvityl, leader de la multivitamines pour enfants (et signe, en fin d’année, un accord avec une entreprise canadienne, Advitech, sur le processus de cicatrisation). En juillet, trois projets présentés par Vitagora et un par le Pôle nucléaire de Bourgogne sont retenus pour être financés par l’Etat ; la première tranche des travaux démarre sur la Zone d’activités économiques (ZAE) de Fauverney, qui accueillera notamment FM Logistic ; en tout, 400 emplois sont attendus sur la ZAE. En octobre, Céole, fabricant de tours d’éoliennes, installée sur la zone industrielle de Longvic, inaugure ses locaux ; Dijon Première obtient la fréquence du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). En terme d’événements qui ont des impacts sur l’économie, on peut notamment citer les réussites de la Foire gastronomique (plus de 200 000 en 12 jours) et d’Entreprissimo (qui a réuni plus de 200 entreprises en trois jours). A noter aussi le parc Valmy, qui a connu de nouvelles implantations d’entreprises (les laboratoires Vendôme, etc.). Heureusement, les nouvelles positives et les réussites des entreprises de Côte-d’Or ne s’arrêtent pas là. On en retrouve un grand nombre dans notre supplément Entreprises & Performances. Licenciements inquiétudes, crises Au premier semestre, on notait une progression de l’emploi, notamment dans la construction, le commerce et l’hôtellerie-restauration. Mais déjà, l’effectif industriel connaissait un repli assez sensible. Avec la campagne et les élections municipales et cantonales, les mauvaises nouvelles sont peu nombreuses en mars. En mai, Dijon Céréales annonce la fermeture définitive du moulin de Dijon pour juillet : 53 postes sont supprimés et un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est mis en place. Fin juin, l’Insee Bourgogne déclare : « Nous n’avons plus de moteurs pour tirer la croissance. » Ambiance… Le même mois, avec la BA 102 qui risque de fermer, des inquiétudes naissent concernant les 2 200 emplois. De même au niveau de l’aéroport de Dijon-Bourgogne, où une pétition est lancée pour le soutenir. Fin juillet, on apprend que la BA est maintenue, qu’elle sera même renforcée et pérennisée, ainsi que le 511e régiment du train d’Auxonne. La pétition pour l’aéroport récolte plus de 5 000 signatures et Patrick Lafôret, président de la CCI Dijon, prévoit de nouveaux vols avant fin novembre 2009. Fin juillet, on apprend que le site Thomson Bourgogne SAS (Genlis) sera racheté par Novatech, qui s’est engagé à rester pour quatre ans sur le site de Genlis. D’après la direction nationale de Thomson, « les 200 emplois actuels seront transférés avec la société ». Septembre noir En septembre, selon différents experts, côté tourisme, le bilan de l’été est tantôt mitigé, tantôt positif. Le même mois, Neltec Europe SA (Mirebeau-sur- Bèze), qui produit des supports de circuits imprimés, annonce un projet de cessation d’activité (59 employés sont concernés) ; les entreprises Apex Aircraft et Apex industries sont en liquidation judiciaire (les 70 salariés sont licenciés), ce qui a des conséquences sur l’aviation légère française ; le site industriel Sigmakalon Euridep (Genlis) se recentre sur la peinture aqueuse (50 emplois sont menacés) ; le groupe Boisset cède ses spiritueux au groupe La Martiniquaise pour se concentrer sur les bourgognes et les vins effervescents (les 45 salariés concernés par le rachat doivent être repris). Toujours en septembre, la crise financière commence à s’installer progressivement dans le département. Les premières touchées sont d’abord banques (Dexia, BNP, Caisse d’épargne, etc.) mais aussi certaines collectivités, surtout celles qui ont contracté des prêts à taux variables. Les particuliers notent un durcissement de l‘accès au crédit. On remarque aussi que le nombre de prêts sur gage augmente au Crédit municipal Dijon. Sur l’année, l‘immobilier connaît une baisse des prix, aussi bien dans le neuf que dans l’ancien, une diminution du nombre de transaction, une augmentation des délais et des stocks. Chômage technique en fin d’année Liée à la crise ou non, l’annonce fin novembre de près de 300 licenciements chez Amora-Maille (voir ci-contre) préfigure un mois très sombre. Le secteur automobile (5 000 personnes en Côte-d’Or) est touché de plein fouet par la crise : les constructeurs, leurs sous-traitants, les équipementiers et les concessionnaires connaissent un ralentissement de l’activité économique. En outre, les intérimaires sont beaucoup moins sollicités. Conséquence directe, l’entreprise JTEKT connaît une période de chômage partiel avant que la suppression de 110 postes soit envisagée sur les sites de production de Dijon, de Chevigny-Saint-Sauveur et de Saint-Etienne. Le soustraitant TRW à Longvic connaît huit jours de chômage partiel. En décembre en Haute Côte-d’Or, on apprend que Valti, sous-traitant, connaîtra trois semaines de fermeture et que Vallourec & Mannesmann Tubes, qui a pour principal Valti, connaîtra lui quatre semaines de fermeture. Du côté de la production de médicaments, le site Fournier, à Fontaine-lès- Dijon, connaît des grèves à répétition pour obtenir une prime liée à la vente du site à Recipharm. Reflet ou non du marché, la vente des vins de Beaune a connu cette année une baisse de 26,42 % la pièce. La Bourgogne souffre, notamment en Grande- Bretagne, premier marché export des vins bourguignons. Louis-Fabrice Latour, président du syndicat des négociants en vins de Bourgogne, table sur une baisse du chiffre d’affaires 2008 du négoce qui pourrait être de l’ordre de 5 à 10 %.

Vincent LINDENEHER
Amora-Maille, un naufrage ? (photo Arnaud Finistre) Amora-Maille, un naufrage ? (photo Arnaud Finistre)
L’électrochoc pour Amora
Le 20 novembre, la nouvelle tombe et fait très mal. Le groupe anglonéerlandais Unilever, propriétaire d’Amora-Maille depuis 2000, annonce la fermeture de l’usine historique de Dijon et de l’usine de conditionnement de cornichons à Appoigny (Yonne) ; l’activité logistique de Chevigny-Saint- Sauveur doit quant à elle être transférée sur la plate-forme de FM Logistic à Fauverney. Les syndicats parlent de 296 suppressions de postes liées à cette restructuration, la direction, de 265. Certains notent le fait qu’Amora- Maille a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 207 M€, pour un résultat net de 25,2 M€. Dès lors, le combat pour sauver les emplois à Dijon est lancé. Le 21 novembre, les représentants du personnel sont reçus par le maire de Dijon, qui les soutient. Le 25, de nombreux politiques, de tous bords, affichent leur mobilisation. Le 27, une cinquantaine de salariés de l’entreprise, soutenue par des sénateurs et des députés de Côted’Or, se rend à Paris pour tenter d’obtenir un accord avec Unilever. Leurs espoirs sont déçus ; seules des « promesses d’accompagnement » à la restructuration sont annoncées. Début décembre, les soutiens aux salariés d’Amora ne cessent de se multiplier. Le 6 décembre, plus de 3 000 personnes défilent dans les rues de Dijon pour demander le maintien des postes sur les sites concernés. Se joignent à se mouvement une bonne partie des 86 employés d’Unilever France, aussi affectés par la restructuration et à qui il a été annoncé le projet de fermeture du site de Dijon (une suppression de 26 postes est prévue). Le 11 décembre, une réunion autour du préfet, avec les syndicats, la direction et les élus, a de nouveau un goût amer. Pour la direction, la restructuration semble déjà entamée. Depuis, les actions des syndicats n’ont pas cessé. A noter l’exposition, intitulée « Il n’est de moutarde que de Dijon », à l’hôtel de ville (jusqu’au 21 janvier), qui est un bon moyen de maintenir la pression. Le 6 janvier, de nouvelles négociations seront entamées avec la direction. Les syndicats comptent remonter au front à cette occasion
Le Bien Public,lundi 29 décembre 2008
Partager cet article
Repost0
23 décembre 2008 2 23 /12 /décembre /2008 13:16
NewsdeNous
Vous souhaite d'essayer de passer
de
Bonne Fête


Joyeux Noël 2007

D'essayer de faire un BREAK !!!
de Penser à Vous,
de Penser à vos Enfants,
et votre Famille
dans cette période trés difficile.
Nous savons tous que nous sommes tous touchés,faites vous aider !!! ne restez pas seul !!!
Pour vous aider :
Il y en a qui en parle et qui se repéte,
Il y en a qui va voir un doc,
Il y en a qui va voir un psy,
Il y en a qui ecrit,
etc...
Courage !!!
(Vous pouvez laisser des messages sur le blog)


Partager cet article
Repost0
19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 21:30
Nos coffrets et Idées Cadeaux   Les coffret déjà préparés                                                              Les coffret déjà préparés




Nouveauté 2008

Ambiances Gourmandes - Bougie Douceur de Pain d'Epices


 Ambiances Gourmandes - Bougie Douceur de Pain d












Partager cet article
Repost0