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Chère Christine LAGARDE,
Cher Hervé NOVELLI,
Cher Luc CHATEL,
Monsieur le Président du Conseil Général,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les parlementaires,
Madame la Sénatrice,
Monsieur le Sénateur,
Et tous ceux qui sont importants, bonjour,
Mesdames et Messieurs,
Extrait "Je veux que l’on garde en France nos usines. Je veux que l’on arrête le processus de délocalisation et je veux que des entreprises qui ont des potentiels de développement puissent le faire même si les institutions financières, en ce moment, sont un peu frileuses."
www.elysee.fr/download/?mode=press&filename=20.11_Fonds_strategique_d_investissement.pdf - 2008-11-27
SAUVONS
AMORA MAILLE
ET SON CENTRE DE RECHERCHE
Afin de défendre le patrimoine de notre région,
les salariés des différents sites d’Amora Maille,
vous invitent à une manifestation :
Le Samedi 6 décembre 2008
14 h 00 devant l’usine de Dijon * (Quai Nicolas Rolin)
ou
15h00 Place Darcy
Nous comptons sur votre soutien.
Venez nombreux !!!
Amora-Maille société industrielle, dans sa catégorie (les condiments et sauces) représente à elle seule 90 % du marché total en France !!!
Ces 90%(marché français) représentent plus de 30% du marché total en Europe !!!
Amora-Maille société industrielle, c'est plus de 200 millions de chiffre d'affaires pour un peu plus de 500 personnes.
Et environ 25 millions d'euros de bénéfice net chaque année...Je vous laisserai calculer le ratio par employé!!!
Amora-Maille société industrielle, c'est aussi un pactole de plus de 120 millions d'euros sur sa comptabilité (belle provision n'est ce pas)!!!
Une fois nos produits conditionnés, ils sont vendus aux différents distributeurs (carrefour, géant, système u, etc...) par UNILEVER, qui réalise alors une marge de 35%!!!
Mais il faut croire que cette marge ne suffit pas, car dans l'avenir c'est un objectif de 44%(marge que le groupe réalise dans le thé) qu'il faudra obtenir!!!
Tout cela, messieurs dames, justifie bien 296 licenciements et la fermeture de trois sites Amora Maille sur quatre ...
Xavier.V Secrétaire du CE de l'usine Amora-Maille de Dijon.
La fermeture de deux sites d'Amora dont celui de Dijon, annoncée par Unilever, s'accompagne d'un transfert d'activité vers le site proche de Chevigny-Saint-Sauveur qui se voit ainsi "pérennisé", a souligné mardi le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et de l'Artisanat Hervé Novelli.
Interrogé à l'Assemblée nationale par Bernard Depierre (UMP - Côte d'Or), M. Novelli a expliqué qu'il s'agissait "pour le groupe Unilever de restructurer ses sites de production et de faire en sorte qu'il y ait un regroupement de la production dans la périphérie de Dijon. "Il s'agit d'une pérennisation de la présence du groupe et d'Amora sur le site
de Chevigny-Saint-Sauveur", situé à 10 km de Dijon, a-t-il estimé.
M. Novelli a précisé qu'une partie des 265 suppressions de poste annoncées "fera l'objet de transfert" vers le site de Chevigny (Côte d'Or), tandis qu'"une autre partie des personnels seront reclassés à l'intérieur du groupe Unilever".
Enfin, à l'occasion du lancement d'une plateforme logistique créant 300 emplois dans la périphérie de Dijon, "la moitié des emplois créés sera réservée aux salariés d'Amora", a-t-il dit.
Passé sous la coupe d'Unilever en 2000, Amora-Maille a annoncé jeudi la fermeture de son site historique de Dijon, fondé en 1900, et de celui d'Appoigny (Yonne). Selon la direction, les activités industrielles seront "concentrées à Chevigny", où "un pôle +Recherche et Développement+ dédié aux produits fabriqués à l'usine" sera implanté et "10 millions d'euros investis pour en faire un site de référence en Europe pour la fabrication des mayonnaises, moutardes, vinaigres et cornichons".
Publié le : dimanche 21 mai 2006
Franck Dubosc est actuellement à l'affiche de « Camping ». Une comédie dans laquelle il incarne un « play-boy » plutôt « beauf ' ». Et ce personnage débarque tout droit de. Dijon. Bonne ou mauvaise pub pour la cité des Ducs ?
Vous avez remarqué ? Le héros du film « Camping », actuellement sur les écrans, est Dijonnais. Un clin d'œil qui a priori, est de nature à amuser tous les habitants. Si ce n'est que, celui qui a pris pour nom Patrick Chirac - d'ailleurs un nom d'ici, autant que de Corrèze - attache à la ville son image. Une image bien campée.
Celle de celui qui campe, précisément, et qui s'y complaît. Qui débarque dans sa R21 en klaxonnant à la « cucaracha », qui est passé maître dans l'art du piège à guêpes, et qui trompe allégrement sa femme.
« C'aurait été une autre ville, ç'aurait été exactement pareil. », remarqueront certains. Oui mais voilà ; la ville dont le nom est apparu le plus évocateur et le plus pittoresque aux scénaristes, c'est précisément celui de Dijon, et pas d'une autre ! De quoi faire « rager » certains, comme Patrick Laforêt, le président de la chambre de commerce et d'industrie, qui sur son tout nouveau blog, s'interroge sur le fait que « Dijon ait été choisie pour représenter la province dans toute son horreur ». Image regrettable « alors que l'ensemble des acteurs publics ont le souci constant de l'attractivité du territoire, et décuplent leurs efforts pour attirer de nouvelles entreprises, de nouveaux habitants, de nouveaux touristes », fait-il remarquer.
Une pub pour Dijon ?
Pour autant les spectateurs immatriculés 21, comme Patrick (alias Franck Dubosc), apparemment ne se sont pas sentis dégradés dans leur dignité de Dijonnais. Si le personnage est décrit avec amusement par ces deux spectatrices comme « un gros looser » elles ne se sont pas moins attachées à lui, et auront pris d'avantage de plaisir à le voir caricaturer en « beauf », qu'elles n'auront souffert de le savoir venu de Dijon. Peut-être à l'inverse, celui qui est déjà surnommé par tous « le play-boy de Dijon » offre-t-il plutôt à la capitale des ducs de Bourgogne une opportunité de faire parler d'elle autrement que sur les bocaux à condiment ? Plus ou moins, si l'on se rappelle que M. Chirac a été licencié d'Amora - « j'étais dans la moutarde, maintenant je suis dans la m. »
« Tout le monde connaît Dijon, mais personne s'y arrête, sauf pour acheter de la moutarde », ajoutera le truculent personnage. Voilà de quoi pourra tout au moins se flatter Amora, chez qui Patrick s'est fait surnommer Bernadette. « Combien de villes sont restées anonymes dans cette projection et combien de villes auraient aimé être citées ? Lorsque l'on connaît le prix d'une pub, combien j'aurais souhaité que l'on cite mon entreprise ! », remarquait quant à lui Robert Williams, sur le blog de la CCI. Sylvain Camos, lui aussi a vu l'allusion à Dijon comme « un hommage de Frank Dubosc à notre cité. avec son humour ! » S'il en est un en tout cas, que la sortie de « Camping » n'a pas empêché de dormir, c'est le premier magistrat de la ville. François Rebsamen a déclaré « n'avoir pas vu le film et n'avoir d'ailleurs nullement l'intention de le faire ».
Dans Camping Dubosc (chomeur lincencier d'Amora) parle a Lanvin :
Avant j'étais dans la moutarde, maintenant je suis dans la merde!
On lui posera la question" comment il a su ?"
Il vient à Dijon
samedi 21 mars 2009
« J'étais effondrée, mais maintenant je suis en colère », déclare Michèle Morin, secrétaire du comité d'entreprise sur le site Amora-Maille de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or) et déléguée CFDT. Jeudi dernier, le groupe a annoncé la fermeture de deux usines, dont le site historique de Dijon, qui entraînera la suppression de 265 postes d'ici au 31 décembre 2009. Maintenant, les salariés exigent des explications. Une cinquantaine de délégués syndicaux sont venus aujourd'hui en bus à Paris pour rencontrer Claudio Colzani, le PDG de la maison mère, Unilever France.
Dans un communiqué, le groupe se justifie en plaidant que la production à Dijon a baissé de près de 42 % en six ans. Quant à l'autre établissement concerné, à Appoigny, plus éloigné mais également en Bourgogne, Amora-Maille explique qu'il est « utilisé à moins d'un quart de sa capacité ». La direction entend donc regrouper la moutarde, le vinaigre et les cornichons sur le site de Chevigny et transférer le Ketchup à son usine espagnole.
Les productions sont parties à l'étranger », dénonce Jean-Pierre Cordier, porte-parole de l'intersyndicale FO-CFDT-CGT. Ainsi, en 2005, la vinaigrette a été délocalisée en République tchèque et le syndicaliste s'inquiète de la construction d'un site en Pologne. « Ils profitent de la crise pour nous balancer ça », estime de son côté Michèle Morin. Sur ce point, les salariés ont reçu l'appui du sénateur-maire PS de Dijon, François Rebsamen. « Il faut qu'Unilever nous explique sa stratégie, qui consiste à fermer une entreprise qui fait 22 millions d'euros de bénéfice à l'année », a-t-il affirmé dès le lendemain de l'annonce. Un argument que rejette le président d'Amora-Maille, Hervé Laureau. « Avoir une structure Amora-Maille qui gagne de l'argent ne veut pas dire que les usines sont compétitives », affirme-t-il. Le rassemblement des activités à Chevigny permettra de réduire les coups de production. « Je comprends l'émotion suscitée par le projet, mais il faut voir au-delà », déclare-t-il.
Sophie Cois - ©2008 20 minutes
Une délégation de 56 salariés d'Amora-maille, représentant les trois sites bourguignons de l'entreprise, a été reçue ce mercredi midi à Paris par l'équipe dirigeante d'Unilever France.
L'objectif pour les salariés était de redire leur refus du plan de restructuration qui doit se traduire par la fermeture du site historique de Dijon et près de 300 suppressions de postes.
De son côté le PDG d'Unilever France a annoncé son intention de réaliser ce plan.
La délégation a reçu sur place le soutien de plusieurs parlementaires bourguignons : Claude Darciaux, Rémi Delatte, François Patriat, François Rebsamen et François Sauvadet.
A lire dans la prochaine édition du Bien Public.
http://www.bienpublic.com/