Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 11:54
Une réunion sur le dossier Amora-Maille aura lieu jeudi 11 décembre à la préfecture de Côte-d'Or.

Syndicats, parlementaires et direction d'Amora-Maille (groupe Unilever) se réuniront, jeudi 11 décembre, en préfecture de Côte-d'Or, pour tenter de trouver une issue après l'annonce de la fermeture de deux sites de production.

Cette réunion, confirmée par la préfecture, intervient après la forte mobilisation de samedi 6 décembre. Ce jour-là entre  2 500 et 3 000 personnes ont manifesté à Dijon contre la suppression des usines de production d'Amora Maille de Dijon et d'Appoigny (Yonne).
"Ce tour de table sur la suppression de ces 296 emplois (265 selon la direction) est à la demande du Préfet qui réunira jeudi les syndicats, les parlementaires du département et le PDG d'Amora-Maille, Hervé Laureau", a indiqué à l'AFP, Sylvain Pépin, délégué CFDT.
Lundi 8 décembre, dans l’après-midi, les quelque "77 salariés de l'usine d'Appoigny ont débrayé pour assister à une réunion d'information sur ces restructurations à l'appel de l'intersyndicale", a ajouté M. Pépin.

 - Manifestation des salariés d'Amora, 6 décembre 2008 - France 3 -
L'élan de solidarité des Dijonnais

Dans un communiqué la direction d'Amora-Maille a déclaré comprendre "l'élan de solidarité des Dijonnais" face à ces suppressions d'emplois, et a affirmé que "la moutarde de Dijon restera produite dans le Grand Dijon", à Chevigny-Saint-Sauveur "à 10 km du centre-ville".
La direction a également souligné que "le dialogue se poursui(vai)t avec les partenaires sociaux afin de définir un calendrier de travail concerté sur ce projet" de restructuration.
Le 20 novembre, elle avait annoncé la fermeture de deux sites de production de son groupe, dont celui de son usine historique de Dijon, et de celui d'Appoigny entraînant la suppression d'au moins 265 emplois. L'affaire a depuis suscité l'émoi de la population et des élus locaux.

par B.L. avec l'AFP.
http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/info/49475692-fr.php
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 11:21

Dijon : Manifestation de soutien aux salariés d'Amora Maille
envoyé par dijonews





    ©Photographe Tissier Mathilde


©Photographe Tissier Mathilde  


              
©Photographe Tissier Mathilde

Merci pour votre soutien !!!
                          
©Photographe Tissier Mathilde



       

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 13:57
J'ai toujours connu l'usine Amora sur les quais. Je l'ai visité à plusieurs reprises en accompagnement de groupes étrangers lors de rencontrs internationales avec Dijon. Amora est une fiertés dijonnaises, ne la laissons pas partir au non du profit d'Unilever.
Les gens qui travaillent dedans ne méritent pas de voir l'usine s'arrêtée contre des promesses de reclassement à Longvic ou sur une hypothétique ouverture de centrale Unilever à Fauverney. Gardez les emplois qui existent et seulement après certification de leurs pérénités, créez en d'autres

les camarades CGT de OUEST-FRANCE à Rennes soutiennent AMORA-MAILLE dans sa lutte.

pourquoi fermé encore une usine il y a pas assez de travail pour tous et ça continu

on ne détruit pas une entreprise française qui fait de bons produits.

En attendant je recommande à mon entourage de boycotter tous les produits UNILEVER
Merde et bon courage à tous .

cest du grand n'importe quoi..... La moutarde de dijon doit etre faite a dijon et pas ailleurs.
A quand la delocalisation de l'ELYSEE en Roumanie.

garder les entreprise française en france, car ce n'est plus un jeux.alors les financier prenez vos responsabilité .

la moutarde doit rester à DIJON !!!!!!!

LA MOUTARDE DOIT RESTER DIJONNAISE, CÉST TOUT NOTRE PATRIMOINE QUI SÉFFONDRE........SAUVEZ AMORA-MAILLE!!!

courage je pense a vous .ne lacher rien.

La moutarde de Dijon fabriquée en Turquie ou en Tchéquie, désolée mais moi ça me choque !! Et pourquoi pas du Champagne en Chine ??

inadmissible de voir qu'une société fasse de tels bénéfices et sans aucun état d'ame se "débarasse" des employés qui sont fiers de travailler pour cette entreprise .

Maintien de l'emploi dans une région qui en as besoin et une société qui gagne suffisamment pour éviter de délocaliser.

Je suis totalement révolté de la façon dont on traîte les salariés et les gens en particulier. Considérer l'accumulation de capital comme principale valeur de la vie est une façon d'humilier les personnes qui travaillent, que ce soit chez Amora Maille ou dans le secteur public. L'humain devient une bête à produire, qu'on peut renvoyer pour le seul motif de l'argent. On parle de monde sauvage en évoquant des milieux naturels où se jouent les rapports de prédation. Je crois plutôt que le monde sauvage, c'est ce capitalisme qui nie toute forme d'humanité et qui ne voit en un être humain qu'une machine à produire ou à consommer. Je suis de tout coeur avec vous.

SAUVER UNE VIE SAUVER UN EMPLOI VOILA 2 CHOSES ESSENTIELLES

C'est notre patrimoine autant qu'une langue régionale

Que les financiers du groupe Unilever pense a l'image de marque d'Amora et aux salaries plutot qu'a leurs portefeuilles deja bien remplis

et plein d'autre encore sur :
 http://www.petitionduweb.com/Sauvons_AMORA_MAILLE-2804.html
Partager cet article
Repost0
7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 11:41

DIJON, Côte d'or (Reuters) - Après l'annonce de la fermeture du site historique du moutardier Amora-Maille à Dijon, ses salariés prennent à partie la multinationale Unilever qui "ferme une usine rentable."

Les "Amora" veulent sonner la mobilisation en manifestant dans le centre-ville samedi, avec le soutien d'élus de la région et d'habitants pour qui l'histoire de Dijon se confond avec celle de sa moutarde.

"On veut des explications, on veut comprendre le dossier", martèle François Rebsamen, le député-maire PS de Dijon.

Le plan qui devrait être présenté en janvier prévoit la fermeture de trois sites de production, dont celui, historique, de Dijon où 296 emplois pourraient être supprimés, selon les syndicats, et 265 d'après la direction.

"Dès qu'ils entendent le nom d'Amora, les gens écoutent ce que nous avons à dire", dit Bruno Robert, 35 ans, conducteur de ligne de conditionnement à l'usine de Dijon.

"Amora à Dijon, c'est comme Manufrance à Saint-Etienne, les gens ne comprennent pas qu'on puisse fermer ce site historique", ajoute-t-il.

Pour Patrick Galimard, 53 ans dont 35 ans de maison au poste de mécanicien d'entretien, "tout est tombé à l'eau" depuis l'annonce de la fermeture.

"Chez Amora, tout se passait bien jusqu'au rachat par Unilever en 2000. Depuis, on est dirigés par des prédateurs, par des fossoyeurs", estime-t-il.

BAISSE DE PRODUCTIVITÉ

Pour Laurent Gérard, 47 ans, entré à 17 ans chez Amora comme contrôleur de qualité, "c'est l'angoisse, le trou noir, les nuits sans sommeil".

"Ils ont démantelé l'usine service par service, ça a commencé par la fabrication de la vinaigrette qui a été délocalisée en Tchéquie, puis c'est la moutarde qui est partie à Chevigny, à une dizaine de kilomètres de Dijon, ensuite, la mayonnaise et le ketchup ont été transférés en Espagne et en Pologne", énumère Christian Mounier, 55 ans.


La direction de l'usine justifie ses projets de fermeture par la baisse de productivité du site.

"La production de l'usine de Dijon a baissé de près de 42% depuis 2002", explique-t-elle dans un communiqué, confirmant que les activités seraient désormais concentrées à Chevigny.

"Il s'agit répondre à la nécessité de consolider et de simplifier l'activité industrielle pour retrouver la compétitivité dans un contexte économique tendu", poursuit-elle.

Les salariés d'Amora enragent de voir que la société choisit cette stratégie alors qu'elle génère des bénéfices.

"Ils ont tout fait pour démanteler alors qu'Amora-Maille apporte entre 20 et 30 millions d'euros de bénéfice par an à Unilever", s'emporte Jean-Pierre Cordier, délégué FO et porte-parole de l'intersyndicale.

Seul motif de satisfaction, l'engagement aux côtés des Amora d'élus locaux de tous bords, dont François Rebsamen, qui a décidé de participer samedi à la manifestation des moutardiers.

"Je veux qu'on m'explique la stratégie industrielle et financière d'Unilever par rapport à Amora qui fait 22 millions de bénéfice par an", dit le maire de Dijon à Reuters.

Il confie avoir rencontré à Paris il y a deux semaine le PDG d'Unilever France. "On lui a demandé de nous présenter en détail sa stratégie. Pourquoi fermer Dijon, alors qu'ils ont construit il y a quatre ans sur ce site un centre de recherche et d'innovation qui a coûté 10 millions d'euros ?", demande-t-il.

Une prochaine réunion avec les élus et les syndicats doit encore se tenir le 11 décembre à la préfecture avec le président d'Amora.

L'usine de Dijon a été créée en 1703 et a pris le nom d'Amora en 1931. Installée dans ce pays de vignoble, au plus près du "verjus", ce jus de raisin vert qui servait de liant à la moutarde. Aujourd'hui, ce verjus a été remplacé par un mélange de vinaigre, de saumure et de conservateur.

"Mais la fabrication reste artisanale", assure Hervé Bourgeois, habillé d'une blouse blanche et coiffée d'une charlotte de même couleur.

Catherine Lagrange, édité par Eric Faye

reuters.com - 06/12/2008


Partager cet article
Repost0
7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 09:14
Hier, plus de trois mille personnes ont défilé à Dijon, pour sauvegarder les sites Amora. De nombreux élus étaient dans le cortège.
BEAUCOUP de monde hier en début d'après-midi, dans les rues de Dijon. Plus de trois mille personnes, ont en effet manifesté pour sauver les sites Amora-Maille menacés de fermeture et demander le retrait du plan social qui pointe dans les ateliers du moutardier. Une belle brochette d'élus avait pris la tête de la manifestation.
Ainsi l'on reconnaissait le président du conseil régional, François Patriat, le président du Grand Dijon, maire de Dijon et sénateur, François Rebsamen, le député Rémi Delatte ou les conseillers généraux, Ludovic Rochette et François-Xavier Dugourd. Mais de nombreux Dijonnais anonymes se trouvaient aussi dans la rue, aux côtés des salariés. Une belle mobilisation donc qui est allée droit au cœur des représentants syndicaux, à l'instar de Sylvain Pépin, le délégué CFDT qui s'est exprimé dans un porte-voix, peu avant que le cortège ne s'ébranle, pendant près de deux heures, dans les rues du centre-ville.
« C'est scandaleux ! »
« Je remercie tous ceux qui sont venus nous rejoindre spontanément. Ce plan social est scandaleux, inacceptable et intolérable. A la veille de noël, des centaines de familles sont abattues par la fermeture de ce qui est une fierté de tous, notre identité et notre savoir-faire qui rayonne dans le monde entier ! ». Et le syndicaliste d'estimer qu'Unilever a les moyens de développer ses marques, pas à la faveur de délocalisations, mais sur ses sites bourguignons déjà existants. Les membres de l'intersyndicale l'ont encore relevé. Ils comptent en effet sur les élus pour porter les revendications et les inquiétudes des salariés. Ils souhaitent notamment obtenir un rendez-vous avec le ministre du Travail, Xavier Bertrand.
En attendant, François Sauvadet, le président du conseil général de la Côte-d'Or, a indiqué dans la soirée, qu'il participera à un entretien avec le secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, Luc Chatel. Ce devrait être durant la première quinzaine du mois de janvier, en présence également de représentants d'Unilever France. Un groupe dont les oreilles des responsables ont du siffler, à l'énoncé des slogans, répétés à l'envi dans les haut-parleurs et sur les banderoles.
« Unilever a décidé de nous enlever ce qui est parmi les choses les plus importantes à nos yeux : notre travail. C'est un fournisseur officiel de chômeurs » pouvait-on entendre. Mais pour l'industriel, regrouper ses activités à Chevigny-Saint-Sauveur, au détriment de l'usine historique de Dijon et de son centre de recherche, du site de cornichons d'Appoigny dans l'Yonne et du centre de logistique de Chevigny, avec pour conséquence au moins 265 emplois supprimés se justifie par des impératifs de compétitivité. « Faux » rétorquent François-Xavier Sanchez, au nom de la CGT et Denis Mangione, pour FO. « La concurrence dont parle Amora, en Europe de l'Est, elle l'a créée elle-même. Elle est interne !»


















Une vidéo est en ligne sur notre site www.bienpublic.com
Christophe MORINEAU-COOKS,Le Bien Public 07-12-2008
Partager cet article
Repost0
7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 08:02

Amora c'est que 296 emplois sur  X emplois perdu en France,mais cette société et sans doute d'autres dégagent d'enormes bénéfices et c'est là le HIC ! Une société comme Amora-Maille qui degage des bénéfices et qui veut se restructurer pour être plus compétitif dans l'avenir,tout le monde peut le comprendre ! Mais fermer un site de renomé mondiale,fermer un centre de recherche neuf,profiter pour délocaliser une partie de ces produits et profiter pour licencier !!!
C'est une honte ! Cela saute au yeux ! Si on laisse faire cela,alors la France perdra toutes ces entreprises.

Unilever ne veut pas dire Univers,il ne faut pas que ce groupe "Unilever" se prenne pour ZEUS !
Ainsi que Mr Hervé Laureau !!

Mr Hervé Laureau a dit et ecrit : 57 emplois à Chevigny et 150 emplois seraient réservés en priorité aux salariés d'Amora-Maille dans le cadre dela création,avec notre partenaire FM Logistic à Fauverney

FM Logistic,c'est pour créer des emplois dans le Val de Saone,

et non pas RESERVE à Amora-Maille.

Sur le Bien Public du 04-12-2008 il y a un hic encore ! voir l'article dans ce blog : C'est pas clair !!!

Parole ! parole !! parole !!! parole !!!!
comme la chanson de Dalida.


Artiste : Ceux qui marchent debout
Titre :  mayo (ti amora)

http://www.deezer.com/track/289321



http://newdenous.over-blog.fr/ -http://comite-de-soutien-amora-maille.over-blog.fr/ -http://www.petitionduweb.com/Sauvons_AMORA_MAILLE-2804.html

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 18:53

Départ de la manif devant l'usine de Dijon.



 

Nos élus à nos côtés .....





Le tueur ? c'est Unilever !


Cela s'appelle de la délocalisation !

La Bourgogne en rogne !

Comment peut-on gagner plus,si on ne travaille plus !
Merci pour votre soutien Mr le Président ! 
Vous avez dit :
Je veux que l’on garde en France nos usines. Je veux que l’on arrête le processus de délocalisation.
Le dire c'est bien ! agir c'est mieux !
  





Partager cet article
Repost0
6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 08:34

 

Pétition contre la fermeture des sites AMORA-MAILLE et de son centre de recherche.
NON aux délocalisations!
merci à tous de nous soutenir

Voici l'adresse internet

http://www.petitionduweb.com/Sauvons_AMORA_MAILLE-2804.html



 

 


Partager cet article
Repost0
6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 06:55
Partager cet article
Repost0
6 décembre 2008 6 06 /12 /décembre /2008 06:27

Comment acheter un produit AMORA "made in Dijon"???


C'est très simple ,il suffit de lire le code en dessous de la date  limite de consommation:
Tout produit conditionné dans l'usine de dijon se termine par le code " 755 "
Regardez cet exemple sur ce flacon de ketchup:






Comment acheter un produit AMORA "made in POLOGNE"ou "made in ESPAGNE"???

Si vous achetez un flacon de ketchup avec un code se terminant par " D01"
Vous mangerez du ketchup Amora fabriqué en POLOGNE!!!
ou si le code se termine par "099" vous mangez du Ketchup ou de la mayonnaise Amora
( ketchup hot,barbecue,nature ou mayo allégée  ) fabriqués en ESPAGNE















Comment acheter un produit AMORA "made in REPUBLIQUE TCHEQUE"???


La vinaigrette Amora était depuis sa création conditionnée à l'usine de Dijon dans ce flacon:



















En 2006 UNILEVER a décidé de changer la forme du flacon et du coup sa région de fabrication!!!
Aujourd'hui les vinaigrettes AMORA sont toutes fabriquées en REPUBLIQUE TCHEQUE:













Le code "624" correspond aux produits fabriqués en Tchéquie.





Comment acheter un produit AMORA "made in Allemagne???


Les flacons de ketchup ou de mayo pour les enfants Amora sont fabriqés où?
En Allemagne et le code se termine par le code" 864"!!!






Comment acheter un produit AMORA "made in Chevigny ???

Les produits conditionnés à l'usine de chevigny se termine par le code " 757 "









Comment acheter un produit AMORA "made in Appoigny ???

Les produits conditionnés à l'usine d'Appoigny se termine par le code " 758 "






Voici  l'explication des pertes de volume de nos usines!!!!

Partager cet article
Repost0